20 ans déja : La 200 KDX reçoit une fourche inversée sans obtenir le succès mérité
Dans une catégorie qui compte peu d'adeptes, l'enduro loisir, la 200 KDX aurait pu, aurait dû rivaliser avec la Yamaha 200 WR.
Surtout que voici 20 ans, pour le millésime 93, la 200 KDX se voit équipée d'une fourche inversée qui bonifie le comportement de la moto et suit la mode. Voici donc l'occasion de parler de cette moto exceptionnelle en bien des points.
Une moto à part entière : Si la ressemblance avec sa petite sœur la 125 KDX était flagrante, en réalité, pas plus le cadre que le bloc moteur n'étaient communs.
A l'opposé des 250cc 2 temps, supérieures en suspensions, puissantes mais exclusives et capricieuses, la 200 KDX avait l'avantage d'une fiabilité hors pair pour un 2 temps. Pas sensible aux changements de températures ou d'altitude, on a là un moteur passe partout sur lequel on peut compter. Pour peu que l'on entretienne bien la partie-cycle, que l'on soit vigilant sur le nettoyage du filtre à air, le type de moteur qui roule toute la saison sans rien faire.
Une moto réputée indestructible, le rapport performance-fiabilité-coût-plaisir était quasi imbattable.
Coté performances, les 36-38 chevaux étaient très largement suffisants pour contenter la plupart des amateurs même bien éclairés, car bien que beaucoup pourraient s'en défendre, exploiter à 100 % une telle moto est déjà réservé à une élite. Nous avions là un moteur dans l'air du temps avec le système KIPS à l'échappement qui donne de la « rondeur » et la principale qualité étaient des reprises vigoureuses.
Le châssis était d'une facilité déconcertante et capable de plaire au débutant et d'aller vite aux mains d'un pilote plus chevronné. Les propriétaires parlent toujours d'un moteur coupleux (pour un 2 tps de 200cc) d'une bonne volonté et excellent en franchissement, une moto vraiment « facile ».
En 93, la 200 KDX est en France depuis 4 ans et aux Etats-Unis depuis une dizaine d'années dans cette version moteur à refroidissement liquide.
Dans l'hexagone, Kawasaki n'ayant pas homologué la moto, c'est Ichiban qui s'en chargeait limitant du coup la distribution. (Dans le Sud, Planel Moto de Carcassonne aussi) Et c'est bien dommage pour une moto qui n'avait pratiquement pas de défauts excepté ce manque d'homologation constructeur qui nuit toujours à la distribution.
En 95, pour coller au marché Kawasaki présente une nouvelle 200 KDX avec cadre périmétrique, surement pour limiter les coûts une fourche conventionnelle revient en lieu et place du modèle inversé. Pas forcément une bonne idée.
Trouver une 200 KDX n'est pas simple aujourd'hui, comme tous les modèles peu distribués, on est limité en offres, il faut fouiller, regarder et être comme toujours opportuniste.
Reconditionnée, une KDX peut vous emmener dans les chemins le dimanche et sur un enduro de ligue avec beaucoup de plaisr et sans "user" son pilote.
Voici pour info le blog d'un internaute qui semble connaitre la KDX sur le bout des doigts, fiches techniques, numéros de série, équipements, il ne manque rien, « pour passionnés ». ici
photos kawasaki
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