Le constructeur Audi explique ses actions pour participer à la protection de l'environnement. Pour lui, l'environnement n'est pas une mode. Stratégie d'avenir industriel, elle est un enjeu civique, une responsabilité sociale. Tous les stades de la vie d'une auto sont concernés. Et chacun participe dans sa sphère de compétence à la réussite de cette ambition commune : préserver l'univers qui nous entoure. Les cinq marques du Groupe apportent leur contribution à la partie engagée à l'échelle de la planète. Objectif dans l'Hexagone : mettre en œuvre des filières de récupération et de recyclage pour faire un sort aux déchets liés à l'entretien et à la réparation de l'automobile. Les premières filières de valorisation datent de 1993. Cette politique a donné naissance, en 1996, au concept Charteco. Ainsi Audi fait désormais profiter d'autres réseaux de la logistique mise au point. Dans un seul et même but : le recyclage.
La charte Charteco
L'objectif est clair. Bientôt, dans les pays industrialisés, les véhicules et les produits en fin de vie ne devront plus être mis en décharge mais valorisés. Le concept Charteco initié par Audi vise à la protection de l'environnement par la valorisation des déchets. Trois types d'action :
- la valorisation matière. C'est l'utilisation d'une pièce reconstituée, ou en état, plus connu sous le nom de "pièce échange standard"
- la valorisation énergétique. C'est l'utilisation de certains pièces ou produits pour leur pouvoir calorifique, dans la sidérurgie, les cimenteries ou le chauffage urbain.
- le recyclage. Faire, à partir des pièces usagées d'autres pièces. Pas forcement les mêmes. Audi a abordé le sujet par la collecte en vue de recyclage des cartons, palettes en bois et d'autres emballages, sur le site de Villers-Cotterêts. Puis, ont été crées de véritables filières de recyclage en partenariat avec les entreprises spécialisées qui se préoccupent du recyclage des déchets.
Filières de valorisation
Dès 1993, Audi France proposait à ses réseaux trois filières de valorisation : les batteries avec acide, les pare brise, les emballages vides de lubrifiants. Depuis 1997, d'autres filières sont proposées : emballages, cartons, déchets dangereux, liquides (huile, de refroidissement, dégraissants et solvants), filtres à huile, pare-chocs, pneumatiques, pièces en aluminium et ferrailles, catalyseurs et les véhicules en fin de vie.
Un suivi informatique
Basé sur la « traçabilité » de chaque produit recyclé, un programme informatique de suivi a été développé et mis en exploitation en collaboration avec les entreprises de collecte (autoeco.com). Chaque Partenaire renseigne mensuellement sur les quantités de produit collecté. Le lieu de collecte, la quantité et la date d'enlèvement assurent la transparence parfaite des filières.
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