Une chose est sûre, Rubens Barrichello a apprécié son passage chez Ferrari. En 2000, c'est en effet sous les couleurs de la Scuderia qu'il remporte la première victoire de sa carrière, lors du Grand Prix d'Allemagne sur le circuit d'Hockenheim, avant de réaliser sa meilleure saison, en 2002, avec quatre victoires et la deuxième place du championnat. Pourtant, en 2006, il rejoint Honda... mais reste intimement lié à Ferrari, pensant même détenir les réponses de la gloire passée et à venir de l'équipe.
Après six saisons passées chez Ferrari, le pilote connaît bien l'écurie et il s'est donc permis d'analyser son succès dans le magazine F1 Racing, un mensuel britannique spécialisé dans la Formule 1. « La Scuderia Ferrari sera compétitive encore quelques années, car elle est sur sa lancée. Ils savent parfaitement bien ce qu'il faut faire pour gagner, même s'ils ont perdu Ross Brawn et Michael Schumacher. S'ils avaient aussi perdu Jean Todt, alors l'édifice se serait écroulé. » Selon lui, Jean Todt, le patron de l'écurie Ferrari, serait donc la clef de voûte de cette réussite. Pour autant, Barrichello ne remet pas en cause les performances du couple Brawn/Schumacher : « Comme je peux le faire avec un ami, Michael appelait régulièrement Ross, et Ross faisait de même. A deux, ils parlaient souvent de la meilleure manière de faire progresser la voiture. Lorsque j'appelais Ross, ce n'était pas toujours en vain, mais je sentais qu'il attendait l'appel de quelqu'un d'autre. Ces deux-là représentent donc une grosse perte pour Ferrari. »
N'allez pas croire que Rubens Barrichello s'arrête là. Il donne aussi son avis sur l'avenir de la Scuderia. Et cette fois-ci, le succès ne repose plus uniquement sur les épaules de Jean Todt mais sur les performances de Kimi Raikkonen. En fin analyste, le pilote explique que la Scuderia pourrait s'écrouler si le remplaçant de Schumi ratait son début de saison. Et pour Honda, cher Rubinho ?
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