Si cette Auris reprend des gimmicks de la petite sœur Yaris, au style plutôt réussi, elle reprend aussi des proportions et surtout une face arrière qui la font ressembler étrangement à sa cousine la Lexus CT.
En tout cas la ligne est plus que dynamisée : optiques acérées, bouclier ouvert sur une large calandre trapézoïdale, à la manière de... Ford. À l'arrière aussi le style est travaillé, presque trop avec des feux aux formes complexes.
Le gabarit s'éloigne peu de celui de la première génération. La longueur augmente de 3 cm seulement (4,28 m), par contre la hauteur diminue de 5,5 cm, ce qui donne un profil plus élancé et en fait une des compactes les plus basses, au bénéfice de la pénétration dans l'air, et donc de la consommation.
L'habitacle est lui aussi grandement modernisé et présente bien. Les matériaux sont plus valorisants que jusqu'alors avec des plastiques rembourrés et du plastique peint en gris argent, pas dégoûtant finalement.
Les places arrière proposent un espace correct, équivalent à l'ancienne, tandis que le coffre gagne un peu de volume en passant de 354 à 360 litres (sic).
L'équipement est enrichi à tous les niveaux de gamme. Régulateur de vitesse et aide au démarrage en côte sont désormais en standard. Le deuxième niveau de finition donne accès au "Toyota Touch", un écran tactile de 15 cm de diagonale qui reprend les informations concernant le véhicule, permet d'écouter de la musique en bluetooth, et dispose d'une prise USB. Il permet de visualiser les pochettes d'album lorsqu'il est relié à un iPod.
Les motorisations seront au nombre de 4. Un essence 1.33 VVT-I de 99 ch, un 1.4 D-4D de 90 ch, un 2.0 D-4D de 126 ch, et bien sûr, la chaîne de traction hybride, qui affiche toujours 136 ch en puissance cumulée. Toutes les motorisations sont annoncées comme plus sobres et les diesels sont équipés d'un Stop&Start.
Les prix ne sont pas officiels mais la gamme devrait débuter à 18 000 €. La version hybride sera affichée moins de 25 000 €, hors aide de l'état. La commercialisation interviendra au mois de janvier 2013.
L'instant Caradisiac :
Sur le Stand, c'est l'effervescence, difficile de travailler autour de la voiture. Les versions blanches attirent le plus de monde et c'est avec une grise que nous avons pu travailler le plus efficacement. J'ai entendu plusieurs fois la remarque concernant la ressemblance avec la Lexus CT, preuve que mon impression est partagée.
Personnellement je n'avais jamais été attiré par l'Auris, mais cette dernière génération ferait peut-être de moi un client potentiel, comme quoi l'esthétique compte pour beaucoup plus qu'on ne le pense dans une décision d'achat. Toyota semble l'avoir compris.
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