En octobre 2007 à Paris, l'entreprise de taxis G7 (flotte européenne de 5 000 chauffeurs affiliés) a lancé ses premiers taxis écolos : une première flotte de 36 taxis dont 32 véhicules hybrides (Toyota Prius), 2 100% électriques (Renault Scenic Cleanova III, 200 km d'autonomie) et 2 fonctionnant à l'éthanol (Peugeot 307 SW flex-fuel). Les Renault Scenic Cleanova III et les Peugeot 307 SW flex-fuel sont des prototypes testés par G7. Son but : intégrer 1 000 véhicules verts d'ici 2012, ce qui représente 20% du total des taxis G7, et acquérir au moins 500 Prius ou hybrides Toyota d'ici 2011. Afin de parvenir à atteindre son objectif de baisse de 25% de ses émissions de gaz à effet de serre en 5 ans, l'entreprise envisage de hâter le renouvellement de son parc auto. Elle précise aussi que la formation des chauffeurs locataires de ses taxis à l'éco-conduite participerait à diminuer de 4% les émissions. Nicolas Rousselet, le PDG du Groupe G7 Entreprises, a alors invité les constructeurs automobiles à élargir leurs offres de véhicules propres : "Ce serait formidable d'offrir aux clients un taxi monospace à motorisation propre. Nous sommes d'ailleurs prêts à nous impliquer dans la production d'un véhicule taxi non polluant."
En décembre 2007, le Club Toyota Prius a précisé que toutes les filiales du Groupe G7 Entreprises se mobilisaient, des subventions incitatives étant accordées à tout chauffeur affilié faisant l'acquisition d'une Toyota hybride (prime de minimum 3 000 euros). Nicolas Rousselet a indiqué au journal "Le Monde" : "Le taxi est une bonne solution pour combattre la pollution en ville. A Paris, chaque taxi effectue entre 12 et 14 courses par jour, transportant en moyenne 1,5 passager par trajet. C'est un bon exemple d'auto-partage à bord de véhicules peu polluants, puisque leur taux de renouvellement est de dix-huit mois en moyenne..."
Le journal "Le Figaro" a fait le bilan de cette expérience le 7 mars 2008 : il souligne qu'aujourd'hui, 68 taxis verts G7 sillonnent les rues de la capitale. Le succès est ainsi au rendez-vous. Il a interviewé Robert, chauffeur de taxi depuis 27 ans, au volant d'une Toyota Prius depuis environ 6 mois. Ce dernier explique : "Dans le futur, ce sera la voiture des taxis. Je fais du 5 litres au 100 km dans Paris, j'économise 100 euros par mois par rapport à mon ancien Diesel qui consommait 8 litres aux 100 km. Cerise sur le gâteau, les révisions et l'entretien me reviennent moins chers que ceux des voitures Diesel que j'avais jusqu'à présent. Et les clients sont ravis, en mode électrique, la voiture est parfaitement silencieuse." Retrouvez l'article complet du journal à l'adresse suivante : www.lefigaro.fr.
(Source et Photo : Le Figaro)
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