Le promoteur du Grand Prix de Belgique à Spa l'avoue, il a été contacté sur le sujet en début d'année par plusieurs responsables français et il se dit intéressé par l'idée. Depuis l'an dernier, Bernie Ecclestone parle d'une possible alternance entre Grand Prix de France et de Belgique pour réduire les coûts, une option qu'il propose désormais à quasiment toutes les épreuves européennes déficitaires et donc sur le point de lâcher prise. Mais la F1 ne pouvant quitter totalement son socle natal basé en Europe et ses épreuves les plus mythiques, la solution pourrait bien passer par l'alternance.

Spa qui perd toujours environ 4 millions d'euros par an avec l'épreuve de F1 n'a son avenir assuré que jusqu'en 2012 et c'est donc pour l'année suivante que l'on évoque ce rapprochement avec la France.


Le choix du circuit n'est toujours pas arrêté et le JDD évoque une nouvelle fois le Paul Ricard sur la commune du Castellet. Les projets parisiens ayant périclité, Magny-Cours étant rejeté par Bernie, le circuit varois (dont on dit qu'il est propriété de Slavia Ecclestone, l'ex-femme du gourou de la F1) serait la seule option crédible pour accueillir rapidement la F1. Si Gérard Neveu, patron du circuit, se borne à dire que tant que rien n'est acquis ni signé, il ne sert à rien de parler, le JDD affirme que les responsables de l'enceinte provençale accepteraient de financer les aménagements nécessaires.


L'organisation d'un Grand Prix bute principalement sur un montage économique défavorable et un trou dans le budget de l'ordre de 8 millions d'euros une fois les comptes faits. Il faut donc trouver des partenaires qui ne soient pas publics ( l'automobile c'est mal ) avant d'espérer quoi que ce soit. Cet aspect là serait pris en charge par Eric Boullier, patron de Lotus Renault, qui sur demande de François Fillon aurait organisé plusieurs rencontres d'investisseurs potentiels sur les derniers Grand Prix afin de les convaincre d'investir dans une discipline qui, quoi qu'on en dise, offre toujours une visibilité d'envergure internationale.


L'espoir existe encore