La preuve avec cette annonce de Honda qui a confirmé qu'un décès survenu en septembre 2014 aux Etats-Unis à bord d'un de ses modèles était dû à un airbag défectueux de l'équipementier japonais Takata. C'est le huitième cas du genre dans le monde. Sa voiture, une Honda Civic, produite en 2001, faisait pourtant partie d'un lot dont le rappel avait été lancé dès 2009, mais elle n'a pas été présentée au garage et a été rachetée en 2011 par une société de location. Elle faisait aussi partie d'une campagne de rappel lancée en juin 2013.

Deux chances pourtant manquées : "les données dont dispose Honda montrent que les réparations requises, le remplacement des airbags du conducteur et du passager, n'ont jamais été effectuées", a précisé Honda qui continue à demander instamment aux propriétaires de véhicules concernés par les problèmes d'airbags Takata de les faire examiner dès que possible par les réparateurs agréés.


On rappellera qu'à la demande des autorités américaines, 34 millions de véhicules de différentes marques équipés de ces airbags font l'objet de rappels. Plusieurs millions de voitures ailleurs dans le monde sont également censées revenir au garage pour réparation. Un contingent impressionnant qui interpelle sur la faisabilité de ces opérations destinées à contrôler le gonfleur qui peut éclater sous certaines conditions (ancienneté, humidité...), projetant alors des fragments de métal et de plastique sur le conducteur ou le passager. Une question générale qui sera bientôt éclairée dans une autre affaire concernant le blason Chrysler.