Et c'est en partant d'une page blanche (enfin pas tout à fait) que Kia a étudié ce nouvel opus de leur haut de gamme. Il repose désormais sur une nouvelle plateforme, celle de son cousin du même groupe (Kia/Hyundai) le Santa Fe. Sa longueur augmente de 9 cm, l'empattement de 8 cm tandis que la hauteur diminue de 3 cm. Il reste touefois un beau bébé de 4,78 m a côté duquel je continue à me sentir comme David auprès de Goliath.
Esthétiquement, ce n'est pas une révolution non plus. Le Sorento évolue en douceur. On reconnaît certains traits du prédécesseur, surtout de profil avec une ligne de vitrage en courbe descendante, ou à l'arrière. L'avant est plus profondément remodelé. On y découvre une joli calandre grise agrémentée de "picots" effet 3D, plutôt jolie et des projecteurs surlignés de feux de jours à LED. LED que l'on retrouve au niveau des feux arrière.
Rien de transcendantal dans le style, c'est certains, mais l'ensemble n'est toutefois pas désagréable.
C'est à l'intérieur que les progrès sont les plus flagrants. La volonté de Kia de monter en gamme y est manifeste. Les matériaux sont tous bien choisi, de belle qualité. Nombreux sont ceux rembourrés à coeur, y compris sur les contreportes arrière. Les assemblages sont sérieux. Le dessin, lui, peut plaire ou non, mais c'est assez fonctionnel.
L'habitabilité est remarquable, que ce soit au deuxième rang, avec banquette coulissante en deux partie, dossiers inclinable et bel espace aux jambes, ou en troisième rangée où les 2 places supplémentaires ne sont pas que des places de secours. Ce sont 2 belles places. Le volume de coffre passe de 515 à 605 litres. Un volume moyen dans la catégorie mais l'espace supplémentaire est toujours bienvenu par rapport à la précédente génération.
Le niveau d'équipement disponible, en série ou en option fait lui aussi un grand pas en avant. On pourra ainsi disposer d'un assistant au parking automatique, d'une aide au maintien dans la voie de circulation, d'un régulateur de vitesse adaptatif, d'un freinage automatique en cas de détection d'obstacle, de la reconnaissance des panneaux de circulation, ou encore d'un système de caméras qui permet de couvrir les 4 côtés du véhicule et d'obtenir un panorama à 360° lors des manœuvres de parking. Point de services connectés cependant.
La motorisation, qui reste unique, retenue pour la France, est un 2.2 diesel de 200 ch et 441 Nm de couple, dotée d'un nouveau turbo qui lui offre une plage de couple maximal élargie. La transmission reste 4x4, mais le nouveau Sorento existera aussi en 4x2 sur d'autres marchés, une première.
Les consommations sont annoncées, presque évidemment, en baisse.
Pas de précisions sur les tarifs, sinon qu'ils seront en hausse. Pas forcément surprenant vu le saut qualitatif réalisé par le Sorento. Restera à vérifier si la nouvelle plateforme sera plus dynamique que l'ancienne, et si les consommations seront sur le terrain devenues raisonnables, car c'était le point faible de l'actuel.
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