Le gouvernement français a mis en place dès décembre 2008 une prime à la casse : elle sera bien retirée fin décembre 2009.
Les objectifs de cette mesure : soutenir le marché auto en relançant les ventes de véhicules neufs (respectant des normes anti-pollution plus sévères et consommant moins de carburant) ; encourager le renouvellement du parc automobile ; retirer de la circulation les véhicules anciens polluants.
Christian Estrosi, le ministre chargé de l'Industrie, s'est exprimé à ce sujet dans une interview au journal "Les Echos" publiée aujourd'hui. Il explique : "Je veux d'abord être sûr que les constructeurs ne se contentent pas de gérer les stocks. Or on me dit que les carnets de commandes sont remplis mais que les concessionnaires ne sont pas livrés parce que la production ne suit pas. La prime à la casse ne pourra pas être maintenue indéfiniment. Souvenez-vous de la "Balladurette" ou de la "Jupette", et des effets dommageables de tels dispositifs dans la durée. Il faut désormais imaginer un arrêt progressif. Nous y travaillons."
Carlos Ghosn, patron de l'Alliance Renault/Nissan, s'est dit favorable à une suppression "graduelle" de la prime à la casse.
Nous attendons au tournant les résultats de ce dispositif dans les prochains mois !
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