Cette auto est la Renault Clio IV qui restera le seul modèle à avoir dépassé les 100 000 exemplaires vendus durant l'année. Le chiffre exact est de 103 172 exemplaires soit 5,8 % du marché total. Son challenger historique, la Peugeot 208 échoue donc à la seconde place avec 90 484 ventes et 5,1 % de parts de marché.
Pour compléter le podium, on trouve une autre auto du groupe PSA, en l'occurrence la Citroën C3 II qui, avec 53 376 unités, devance le Renault Scénic III (50 968 ex) et la Renault Mégane III (43 070 ex).
Au total, le groupe Renault place 6 modèles dans le Top 10 avec notamment la Dacia Sandero (42 841 ex) qui arrive en 6e position juste derrière la Megane tandis que le groupe PSA ne compte que 3 autos avec, en plus des 208 et C3, le Peugeot 3008 (38 427 ex) dont le succès se confirme encore une fois en décrochant la 10e place. La seule étrangère de ce Top 10 est la VW Polo, 8eme.
Le reste du Top 100 est à découvrir dans le tableau à la suite.
On constate que la bagarre Captur/2008 a largement tourné à l'avantage du Renault, que la 308 II a bien démarré en atteignant la moitié des ventes de sa devancière sur une courte période de temps, qu'il ne s'est vendu que 5 511 Renault Zoe, soit autant que d'Alfa Romeo Giulietta, qu'il se vend quasiment 3 fois plus de DS3 que de Mini, que la VW Up! ne décolle toujours pas en France, qu'il se vend quasiment autant de Mercedes Classe A que de BMW série 1 ou d'Audi A3, qu'une Ford Focus n'est que 55e derrière le B-Max 49e, que la première coréenne n'est que 54e et qu'il s'agit du Kia Sportage et pas d'une compacte ou d'une citadine et qu'il se vend presque autant de Citroën DS4 que de Kia Cee'd et de Hyundai i20 réunies ! Je vous laisse faire vos comparaisons dans ces tableaux.
Notez que dans le segment des véhicules utilitaires, les Renault Kangoo II et Master III devancent le Citroën Berlingo et qu'en 2013, ce sont les gammes économique et inférieure qui ont représenté le plus gros du marché avec 53 % des ventes contre 49 en 2012. Les effets du bonus-malus continuent de tirer le marché vers le bas et les autos à faible marge, pas de quoi rassurer en ces temps difficiles pour l'emploi en France.
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