Il fut un temps ou l'automobile sportive française avait encore le droit de citer. En ces temps lointains Alpine A610 et Venturi 260 représentaient alors les fers de lance de la production automobile tricolore.
Depuis Alpine est rangé dans les tiroirs, et Venturi évolue dans des sphères à 10 000 lieux du concept initial de la marque. La 260 Atlantique n'apparait alors que plus incontournable, surtout que sa production fut limitée à seulement 25 exemplaires.
Elle était alors une sorte de « Club Sport », allégée d'une centaine de kilos par rapport à la version d'origine, avec l'utilisation de sièges baquets, le remplacement de certains matériaux, et la suppression d'équipements. Le poids annoncé de 1100 kilos apparait alors comme très raisonnable. Particulièrement lorsqu'on rapporte cette valeur au poids des sportives actuelles. Sa mécanique, l'antique V6 turbo PRV, annonce 260 chevaux pour un couple de 44 mkg. Les performances sont impressionnantes avec un 0 à 100 km/h avalé en 5 secondes, et le 1000 mètres départ/arrêté dévalé en 23,9 secondes.
Esthétiquement elle se distingue par la couleur de sa carrosserie "bleu Atlantique", les jantes en gris diamanté, les magnifiques sièges Recaro A8 etc...
Assez exigeante en entretien en raison d'un châssis sensible à la rouille, elle est une voiture très attachante dont la cote n'arrête pas de monter.
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