Le Captur chez Renault, c’est une histoire qui roule. Lancé en 2013, il est apprécié en Europe au point de jouer les leaders au sein de la famille des petits 4x4, crossovers et SUV au look plus baroudeur et sportif. Fabriqué à Valladolid, en Espagne, et sous le nom QM3 en Corée-du-Sud d'où il s'exporte vers la Chine, le modèle s'est vendu à 17.400 exemplaires en octobre ce qui représente une progression de 16% par rapport au même mois de 2014. Et il s’est écoulé à plus de 181.000 unités sur les dix premiers mois de 2015, ce qui est une inflation de 24% d'une année sur l'autre.
Vainqueur sur tous les fronts, Renault envisage de l’envoyer en Russie en version allongée. Contrairement à la version européenne, cette déclinaison serait basée sur la plateforme low cost de Renault, celle des actuels modèles Dacia, et pourra être proposée en version quatre roues motrices. Habitabilité et en volume de chargement seraient ainsi améliorés tandis que la production pourrait commencer au second semestre 2016 dans l'usine Avtoframos que possède Renault à Moscou.
Un message d’optimisme dans une ambiance locale bien morose. Selon les experts, le marché automobile russe pourrait en effet chuter à 100 000-110 000 unités par mois. Quelque 200 concessionnaires russes devraient disparaître l’année prochaine. "Nous avons en Russie plus de 4 000 concessionnaires actuellement, qui devraient vendre 4 millions de véhicules. Or, ils en vendent 1,5 million", explique un certain M. Moseev, directeur général de la ROAD (Association des concessionnaires en Russie). Le défi du Captur russe est immense.
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