Accident : mort sur l'autoroute à cause d'un barrage sauvage
Au simple énoncé des faits, ça rassemblerait à un drame terriblement banal. Dans la nuit de lundi à mardi, le chauffeur d'une camionnette immatriculée en Pologne a perdu la vie après être rentré dans un poids lourd en circulant sur l’autoroute A16. La cause ? Somnolence, vitesse excessive ? Non. Un barrage routier sauvage.

Cela se passe en France, dans un pays qui ne souffre pas a priori d’un quelconque conflit ou autre soulèvement insurrectionnel. Et pourtant, il est des territoires et des circonstances qui laissent à penser que l’État de droit n’est plus qu’un vague souvenir. Tout comme l’ordre public. Sur l’autoroute A16, dernièrement, le doute a encore grandi sur notre situation générale. Et pour cause : on y trouve des barrages sauvages.
Des obstacles qui ont provoqué le drame. L’accident mortel d’un conducteur de camionnette qui a terminé sa course contre l’arrière d’un poids lourd. D’après l’enquête, ce barrage avait été érigé par des migrants. Le poids lourd était bloqué par un barrage de troncs d'arbres. Il avait été installé entre les échangeurs 49 et 50 sur l'autoroute A16, au niveau de la commune de Guemps à quinze kilomètres de Calais.
Qu’il y ait un mort est une première dans le Calaisis, depuis le début de la crise migratoire en 2014. Mais qu’il y ait ainsi des barrages n’est pas une chose inédite. Au début du mois de juin, une vingtaine de migrants avaient installé un barrage enflammé sur l'autoroute A16 au niveau de Marck, soit quelques kilomètres avant l'entrée vers la rocade portuaire. Fin mai, un autre barrage avait été érigé dans des conditions similaires.
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