Vendredi soir, l'émission Thalassa s'attarde sur les navires de croisières et sur l'envers du décor. Ces immenses villes flottantes seraient responsables d'énormes émissions polluantes, notamment aux particules fines et aux gaz à effet de serre, la cause étant le carburant utilisé. Le monde maritime marseillais, au centre de l'enquête, n'a pas tardé à réagir.
La Norvège est un pays à part dans les transports avec une grande part de véhicules électriques dans le parc norvégien. Mais le diesel est aussi assez important dans ce pays de Scandinavie qui vient malgré tout de prendre une décision inédite : l'interdiction pure et simple de circulation de tous les diesels à Oslo, la capitale.
Lors des journées de circulation alternée, les métros, bus et autres tramways étaient en accès libre dans la capitale. Une mesure à laquelle Valérie Pécresse, la présidente de la région, souhaite mettre fin car elle est trop coûteuse.
Les fabricants de poids lourds ont dû faire de gros efforts ces dernières années pour faire évoluer les camions et leurs systèmes de traitement des émissions polluantes. A tel point, en fait, que les poids lourds émettent finalement beaucoup moins d'oxydes d'azote que les automobiles actuelles, selon une récente étude.
Si les commandes au mois de novembre étaient presque insignifiantes, elles ont explosé en décembre. Ce sont environ un million de vignettes Crit'Air qui ont été achetées par les automobilistes en cette fin d'année. Une vignette qui servira tout d'abord dans trois grandes villes : Lyon, Grenoble et Paris.
L'agence européenne de l'environnement vient de rendre public le rapport annuel sur les émissions de CO2 des constructeurs, sur leurs objectifs à atteindre et sur les écarts qui existent en réalité et chiffre à atteindre. Les marques françaises sont dans la bonne moyenne, tandis que Ford, BMW ou encore Opel sont à la traîne par rapport à leurs objectifs personnels. Ferrari et Aston Martin sont les deux marques qui paieront des pénalités.
Les stations-service disparaissent progressivement sur l’ensemble du territoire, quittant un paysage où elles étaient, il y a peu, des passages obligés. La fin d’une époque. Mais contre toute attente, c’est le véhicule électrique qui pousse progressivement la voiture à combustion sur le bas-côté de l’histoire qui pourrait bien faire renaître le concept. C’est du moins la conviction d’une start-up bordelaise.
C’est une décision de la Commission européenne inattendue qui a provoqué l’ire de tout un secteur de la profession agricole. Celui-ci est lié à la cause de la propulsion mécanique et donc de l’automobile puisqu’il met du carburant dans les réservoirs. C’est pour ça qu’on l’appelle biocarburant. Sa part dans les transports était promise à 7 % en 2020. Une perspective qui s’éloigne avec cette volonté politique affichée de freiner le recours aux agro carburants d'ici 2030.
Le ralentisseur, ou plus familièrement dos d'âne, est souvent critiqué par les usagers de la route pour l'inconfort qu'ils apportent. Mais au-delà de ce simple aspect et de l'usure des autos, ils posent aussi un problème de pollution. Une étude anglaise montre que les ralentisseurs seraient en partie responsables des 25 000 morts par an liées à la pollution des transports.
Entre les intentions et les actes, il y a parfois un delta qui jette comme un écran de fumée sur la réalité des choses. Ainsi, il n’est pas un gouvernement qui ne déplore le scandale des émissions polluantes rejetées par les véhicules proposés à des concitoyens achetant de bonne foi des modèles qui dépassent en réalité les normes imposées. Mais les mêmes réunis au sein de l’Europe refuse de sanctionner une industrie automobile qui est aussi un pilier économique et social. La Commission européenne vient de s’en rendre compte.
Rechercher par sous-rubrique dans Ecologie / Electrique