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Renault annonce que le groupe va produire ses propres masques en interne, avec une unité dédiée déployée sur le site de Flins. La plupart des salariés du Groupe Renault en Europe seront ainsi équipés.

Sans surprise, les chiffres du marché de l'automobile européen atteignent un plus bas niveau historique. Du côté des constructeurs, le seul à progresser depuis le début de l’année est un Français !

Selon le CNPA, 30 % des entreprises de services du monde automobile seraient en danger de faillite en cette période de crise. Au total, entre 40 000 et 50 000 emplois seraient menacés si les faillites étaient effectivement déclarées.

Une première vague de suppression de postes avait déjà été planifiée par BMW, mais la marque annonce qu'elle n'exclut désormais plus de licencier plus de monde en pleine crise économique.

Le ministre de l’Economie et des Finances souhaite ainsi encourager les Français à acheter des véhicules électrifiés « qui sont encore aujourd'hui trop chers pour eux. »

Pour la plupart des entreprises, y compris celles qui ont pu continuer à travailler durant les 55 jours de confinement comme pour cette concession Peugeot scooters où nous nous sommes invités, le redémarrage de l'activité s'accompagne de nombreuses adaptations. Et ce n'est pas toujours simple à les mettre en place ! Dès la reprise du 11 mai, Caradisiac est allé à la rencontre des professionnels de la route et de l'auto. Voici une galerie de portraits pour prendre la température de ce déconfinement sur Paris.

Renault et Nissan préparent une grosse réorganisation de leurs usines en Europe. Le japonais devrait fermer son site de Barcelone et pourrait s'occuper de la production des Captur et Kadjar au Royaume-Uni.

Voilà, c'est fini. L'activité commerciale d'Infiniti a été stoppée en Europe. N'abandonnant pas ses clients, la marque premium a mis en place un réseau de réparateurs agréés.

Nissan devrait confirmer dans les semaines à venir son grand plan d'économie visant à limiter les pertes et relancer la machine après des mois difficiles. Les premières informations qui en émergent font état de près de 3 milliards d'euros de réduction des coûts, avec une rationalisation des gammes, et la disparition (à nouveau) de Datsun.

Les automobilistes français ont bien l'intention de retourner en concession pour se renseigner sur leur future auto, mais pour ce qui concerne l'achat, ça coince. Selon une étude de Nova Consulting, ils pourraient différer la signature du chèque de près d'un an ! Pas vraiment une bonne nouvelle pour le secteur.