Voilà une nouvelle qui montre combien il faut être vigilant sur les communiqués des entreprises et des industries lorsqu’il s’agit de parler emploi. Alors que le 20 février dernier, Michelin assurait non seulement qu’il n’y aurait pas de licenciements parmi son personnel mais, qu’en plus, 1 000 effectifs supplémentaires étaient prévus, ce sont 494 postes que le même bibendum ferme à Clermont-Ferrand. Contradiction ? Tout est question d’interprétation.
Chose promise, chose due ! Renault avait annoncé il y a quelques jours de nouvelles embauches sur le territoire national en contrat de travail à durée indéterminée. Un besoin se chiffrant à 1 000 effectifs, un cap symbolique tandis que les comptes du losange confirment une santé retrouvée. Les premiers recrutements sont lancés puisque le constructeur tricolore recrute près de 400 CDI pour ses usines françaises.
Il y a quelques jours, Renault faisait sensation en promettant l’embauche de 1 000 salariés en CDI sur un territoire national sinistré dans le domaine de l’emploi. Une bonne nouvelle synonyme de bonne santé pour l’entreprise au losange. Aujourd’hui, on apprend que ce ne sera pas la seule entreprise tricolore à embaucher dans la même proportion. Ainsi, le manufacturier Michelin.
Etre chauffeur taxi rapporte-t-il gros, ou bien est-ce une activité peu rémunératrice ? Le Figaro nous apporte la réponse avec un salaire moyen relativement faible en comparaison de la moyenne française dans le privé. Evidemment, il s'agit là d'un résultat tiré de données communiquées et qui ne tient pas compte de tout ce qui pourrait ne pas être déclaré.
Grève des taxis: Caradisiac en première ligne
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Alain Dalberra, un des journalistes-cameramen de Caradisiac, s'est levé ce matin aux aurores pour rejoindre un groupe de taxis qui protestaient contre la concurrence des VTC. Choses vues.
Les syndicats des taxis nous préviennent. Mardi 26 janvier, ils seront dans la rue. Et l’ambiance sera plus chaude qu’en juin 2015, au moment d’une manifestation contre l’application UberPop de l’enseigne Uber. UberPop a depuis disparu mais les raisons de la colère des taxis sont toujours d’actualité. Leur ressentiment contre les Véhicules de Transport avec Chauffeurs est vivace. Et ce n’est pas une ressente décision du Conseil Constitutionnel qui va les amadouer.
Au départ, il y a eu une usine Volkswagen autour de laquelle s’est construite une ville de Wolfsburg. Une cité de 124.000 habitants dont pas moins de 70.000 ont leur sort directement lié au constructeur, dans la tourmente depuis trois mois. Soit depuis l’aveu d’une immense tricherie aux normes anti-pollution passant par le trucage de 11 millions de moteurs diesel. Les chaînes de production ont ralenti et se sont même arrêtées. De mauvais signes que les habitants ne veulent pas interpréter comme de sombres présages. Les Fêtes seront célébrées comme lors des millésimes passés. A Wolfsburg, on veut encore croire au Père Noël.
Le monde des affaires ne connaît pas la compassion. Chaque conjoncture est une opportunité et tant mieux, même, si elle est défavorable à certain. Affaibli par un scandale sur ses moteurs qui va lui coûter, certes, sa réputation, mais sans doute aussi dans 40 milliards d’euros selon une première estimation, le constructeur Volkswagen s’est mis à la merci des humeurs de ses actionnaires. La Qatar est un de ceux-là et réclame aujourd’hui du changement dans la gouvernance.
Sayah Baaroun, Mohamed Djijelli, Farid Aïeche, voici les noms qui se sont mis en tête d’empêcher le monde d’Uber de tourner en rond. Le trio, à des degrés divers, est entré en guerre contre un système qui a d’abord bousculé un monde des taxis aux valeurs et au fonctionnement établis, avant de s’empêtrer dans les contradictions de ses multiples applications cannibales. Alors qu’un syndicat des exploitants du transport des personnes doit voir le jour sous l’impulsion du dernier précité, c’est l'Unsa SCP-VTC qui a décidé de croiser le fer avec Uber devant les Prud’hommes.
Aux Etats-Unis, la mondialisation n’est pas une fatalité qui doit être supportée par le plus grand nombre. Et puis, de l’autre côté de l’Atlantique, on a la mémoire de la parole donnée et des mots prononcés lorsque la crise sévissait. C’est du moins ce qui est acquis dans le monde de l’automobile où le puissant syndicat UAW a fait savoir à la General Motors qu’elle n’avait pas été sauvée par les deniers publics et les efforts de ses petits personnels pour fabriquer et importer en Amérique des voitures chinoises.
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