Des experts véreux qui remettent en circulation des véhicules accidentés sans en avoir vérifié les réparations, ce n’est pas un fait nouveau mais c’est aussi une situation qui se fait de moins en moins rare. La preuve avec cette nouvelle affaire qui touche encore une région parisienne qui envoie sur les routes de France des tombeaux roulants qu’il faut ensuite retrouver pour les mettre hors circulation. Au grand dam des victimes qui ont du mal à se consoler d’avoir échappé à un pire drame que celui d'un préjudice économique.
La loi n'en était qu'au stade de projet en décembre dernier, mais elle a été votée par le parlement britannique qui prévoit ainsi le même statut qu'un meurtrier à une personne qui tuerait sur la route dans le cadre d'une conduite dangereuse ou sous influence.
L’affaire Kobe Steel commence à prendre tous les atours d’un scandale majeur, avec des conséquences sur la qualité des produits concernés qui, si elles restent à évaluer, promettent d’être plus que préoccupante. Pour le moment, le groupe japonais se dit incapable de préciser l'impact éventuel en termes de sécurité, se bornant à dire qu'aucun incident n'a été rapporté à ce jour et qu'il travaille sur ce point avec ses clients. Et la liste de ceux-ci s’allonge comme les produits touchés…
C’est un nouveau scandale qui pointe à l’horizon dans un monde automobile à la réputation déjà bien écornée. Après le logiciel truqueur rendant les moteurs plus vertueux qu’ils ne sont au regard des normes antipollution, après les airbags meurtriers Takata qui succédaient à une affaire de commutateur d’allumage touchant les constructeurs américains, voici l’affaire Kobe Steel. Une histoire qui met à nouveau l’industrie japonaise en porte à faux. Et pas qu’un peu : les entreprises japonaises ont été livrées en produits dont les caractéristiques techniques avaient été falsifiées par le sidérurgiste nippon.
Le diesel était autrefois la panacée et à présent, il est voué aux gémonies. Il faut dire qu’entre une réglementation européenne floue et un pouvoir politique intéressé, les constructeurs ont eu beau jeu de naviguer dans des eaux troubles qu’ils payent aujourd’hui. Tout le monde connaît un dieselgate qui continue à tailler dans le budget d’un groupe Volkswagen qui traînera ce boulet pendant encore longtemps. Tant dans ses comptes que pour sa réputation. Mais on parle moins des constructeurs de camions qui ont aussi eu droit à leur affaire. Les amendes sont également tombées. Mais entre l’impunité accordée au délateur et l’appel d’un acteur qui clame son innocence, il y a de quoi dire.
Dans le monde des affaires judiciaires, il est des investigations qui peuvent tomber à l’eau au grand regret des enquêteurs qui détestent rester secs sur le sujet. Mais le temps fait son œuvre, et, dans ce cas, c’est au sens propre comme au figuré qu’il faut l’entendre. Voici l’histoire d’une Peugeot 104 achetée neuve et dérobée à son propriétaire qui, 38 ans après, récupère le même modèle devenu depuis Youngtimer. Enfin, il faudra quand même faire quelques travaux pour être digne de la classification…
Sur les autoroutes, lorsque l’on parle de vitesse, on pense immédiatement à l’excès avec les amendes et les pertes de points sur le permis qui vont avec. Mais on oublie trop souvent que rouler trop lentement sur le grand ruban c’est aussi une infraction. Le seuil minimum autorisé par la loi est de 80 km/h. Alors lorsque l’on circule à 15 km/h, on se fait forcément remarquer. Surtout avec un poids lourd…
Pour retrouver sa voiture volée, parfois, il ne faut pas aller chercher bien loin. Il suffit par exemple de rouler sur une autoroute et attendre de se laisser dépasser par son bien dérobé. Une fois fait, lancer les forces de l’ordre à sa poursuite et laisser mitonner quelques minutes et servez chaud. Une situation vécue par une automobiliste du l’autoroute A40 près de Neuville sur Ain.
C’est un week-end noir qu’a vécu la Catalogne et ça n’a rien à voir avec le flot de circulation ou l’état du trafic. C’est bien plus grave. Deux attentats ont endeuillé la région, l’un sur les Ramblas, à Barcelone, et l’autre sur le front de mer de la station balnéaire de Cambrils. Dans les deux cas, un véhicule utilisé comme une arme par destination pour écraser des innocents. L’un était un fourgon et l’autre une Audi A3… Vue en région parisienne.
C’est un fait divers qui pose question dans une époque où l’on veut nous convaincre qu’une automatisation générale des contrôles et des procédures est la panacée pour la sécurité routière. À la lumière de ce qui va suivre il semblerait bien que non, tandis que l’on comprend aussi que payer son infraction ne pousse pas les autorités à aller chercher plus loin. La fiscalité routière existerait donc bel et bien. Enfin, rien ne vaut un bon contrôle routier humain pour en finir avec ce genre de situation. Ce qui ne rassure pas à l’heure où l’on sacralise les radars automatiques, fixes ou mobiles.
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