Cela fait maintenant un peu plus d’un an que les parlementaires allemands se penchent sur les tenants et les aboutissants d’un « dieselgate » initié par leur compatriote Volkswagen. Un fleuron de l’industrie d’outre-Rhin jusque-là au-dessus de tous soupçons, si bien que la révélation d’une tricherie organisée en a fait tomber de haut plus d’un. Du moins officiellement. Pour séparer le bon grain de l’ivraie une commission d’enquête a été mise en place. Il ne restait plus qu’un témoin à entendre. Et non des moindres : la chancelière Angela Merkel.
La vie dans le secteur automobile n’est pas actuellement un long fleuve tranquille. C’est même la source de toutes les inquiétudes et le lit de toutes les suspicions. Avec cette nouvelle affaire qui a conduit la Commission européenne à prendre des sanctions, l’eau monte encore un peu plus puisque, cette fois, ce ne sont pas les constructeurs qui boivent la tasse. Mais les équipementiers qui perdent pied.
Le syndrome Fast and Furious ne se limite pas sous des latitudes chaudes de préférence de l’autre côté de l’Atlantique. On le retrouve aussi en France et même sous la pluie de la Haute Garonne. Sauf que là, c’est sur route ouverte que les défis routiers se relèvent. De quoi inquiéter mais les gendarmes toulousains sont sur le coup.
In vino veritas ? C’est à se demander et le sujet pourrait être léger si les faits n’étaient pas aussi dramatiques. Mais les enquêteurs allemands n’en reviennent toujours pas. Parce qu’un conducteur s’est fait prendre deux fois en alcoolémie dans la même soirée, ce dernier a fini par avouer un meurtre. Commis il y a vingt-cinq ans.
C’est la suite d’une enquête ouverte par le parquet de Nanterre pour corruption, abus de biens sociaux et blanchiment. Des termes qui ne sont pas anodins et qui se sont matérialisés par une immense fraude au permis de conduire. Une fraude grâce à laquelle environ 300 personnes ont pu obtenir un faux papier rose moyennant une belle somme d'argent. Une clientèle huppée, loin de ce qui aurait pu être une coupable recherche de la facilité pour une personne ayant besoin du permis de conduire pour travailler.
On pensait qu’avec la validation judiciaire d’un arrangement de l’ordre d’un milliard de dollars en guise d’amende avec une reconnaissance de culpabilité à la clé, on n’entendrait plus parler en mal de l’enseigne Takata. Sauf que l’on apprend que, parmi les victimes qui réclament toucher une partie de cette manne, on compte des protagonistes qui sont loin d’être des innocents. Car ils savaient et ont tout de même exposé leurs clients au dysfonctionnement des airbags japonais. Il s’agit des constructeurs automobiles.
Il n’aura finalement pas fallu deux ans pour faire plier l’enseigne japonaise Takata, qui détient 20 % du marché des airbags dans le monde. Une spécialité qui est aussi son défaut puisque, entre les années 2000 et 2015, cette marque a carrément dissimulé l’existence d’un défaut majeur dans les agents gonfleurs de ses airbags, susceptibles d’exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. La justice américaine s’en est mêlée. Avec une redoutable efficacité.
La vitesse on le sait c’est dépassé mais dépasser les délais de son contrôle judiciaire c’est aussi se retrouver vite fait en porte à faux. Cependant, le radar n’a pas d’état d’âme ni ne connaît l’excuse. C’est ce qu’a appris un conducteur de la Haute Garonne qui a été pris en contrôle vitesse sur la commune de Beauzelle.
La course au véhicule autonome commence à s’exacerber entre les spécialistes de la question. Il faut dire qu’avec la multiplication des start-up fondées par des savants venus d’entreprises elle-même engagées dans ce challenge, la fuite des informations allait devenir inévitable. Leur confidentialité est donc mise à mal et c’est ce que révèle cette plainte qui fait grand bruit car mettant aux prises deux géants : Waymo, soit ex-Google Car, et Uber avec sa filiale Otto.
Lorsque l’on conduit en état d’ébriété, que l’on prend l’autoroute à contresens et que l’on cause un accident, on se résigne généralement à attendre la sanction du tribunal. Mais il en est qui ose tout de même passer pour une victime et aller en justice avec une plaine. C’est le cas de ce Landais qui a assigné la société autoroutière responsable de l’A63. Car le périple de ce conducteur ne s’est pas arrêté aux faits précités pourtant déjà fournis.
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