Le confinement a contraint la majorité des flottes à un arrêt forcé. Pour les accompagner, les loueurs et assureurs, mais aussi les organismes représentant le secteur automobile, ainsi que l’État, ont mis en place ou proposé des mesures de soutien spécifiques destinées à pallier les effets du confinement sur l’activité et à mieux appréhender la reprise. Éclairage sur quelques-unes de ces démarches.
Permettre aux soignants d’être mobiles en toutes circonstances durant la crise, c’est l’un des engagements solidaires pris depuis un mois par les entreprises du secteur automobile, de même que par la plupart des collectivités régionales. Regard sur quelques-unes des actions menées.
Sans grande surprise, le confinement ordonné à la mi-mars dans le contexte épidémiologique du Covid-19 a sérieusement détérioré le bilan des ventes automobiles en France au premier trimestre. Le segment des véhicules destinés aux entreprises, aux administrations et aux loueurs longue durée, qui avait déjà éprouvé des difficultés en janvier, a dû de nouveau courber l’échine, cette fois face à une crise économique d’ampleur.
Les parcs professionnels semblent résolus à activer leur transition énergétique en optant davantage pour des modèles hybrides ou 100 % électriques. C’est du moins ce qui ressort du bilan des immatriculations en janvier et février. Une tendance qui, malgré l’incertitude occasionnée par l’épidémie de coronavirus, devrait se confirmer lors de la reprise de l’activité économique. Illustration et décryptage.
Le budget flotte constitue le deuxième poste de dépenses pour la plupart des entreprises. Dans ce contexte, la commande d’un audit représente généralement pour elles une opportunité stratégique de s’interroger sur le coût global de leur parc automobile, sur la façon dont elles le gèrent et sur leurs besoins réels, afin de mettre en œuvre un plan d’économies efficace et personnalisé.
Le 5 mars prochain s’ouvrira la 90e édition du Salon de Genève, premier rendez-vous automobile international de l’année. Parmi les modèles attendus, plusieurs devraient séduire les flottes grâce à des motorisations en phase avec les réglementations environnementales. Illustration à travers quelques exemples, de la Renault Mégane 4 à la Kia Sorento, en passant par les Toyota Mirai, Renault Twingo ZE et Volkswagen Golf 8.
Le budget dédié à l’entretien courant est estimé entre 8 et 12 % du coût de possession annuel (TCO) d’un véhicule. Le poste dédié aux pneumatiques, lui, est estimé à environ 8 %. Face à l’importance de ces dépenses, et pour limiter au maximum les surcoûts, l’anticipation est un maître mot pour les gestionnaires de parcs d’entreprises.
Voiture de fonction - Malus écologique, hausse de la fiscalité… : ce qui attend les flottes en 2020
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De nouvelles exigences environnementales conjuguées à une forte hausse de la fiscalité vont cibler le marché français de l’automobile et notamment les flottes à partir du 1er janvier. Malus en deux temps, application des normes WLTP et conséquences sur la TVS, sans oublier l’entrée en vigueur de la loi LOM… Tour d’horizon des principales directives annoncées.
À fin novembre, le marché de l’occasion en France enregistrait 2,2 % de hausse par rapport à 2018. Parmi les véhicules de seconde main proposés figure une part croissante de modèles ayant appartenu à des entreprises. Voici un éclairage sur deux canaux de redistribution en plein développement : la revente issue de la location longue durée, et la revente par des réseaux automobiles experts dans l’achat-vente.
Création de directions et de points d’accueil dédiés au marché professionnel, constitution d’équipes de terrain pour devancer les attentes des clients en termes de modèles, solutions de financement et conseils sur la gestion de flotte au sens large : autant d’éléments qui incarnent la stratégie actuelle des constructeurs à destination des entreprises, en particulier sur le segment des voitures de fonction. Voici quelques exemples illustrant cette démarche.
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