Pour fidéliser ou séduire certains collaborateurs, les chefs d’entreprise peuvent opter pour deux solutions : une augmentation de salaire ou une voiture de fonction. Or face à ces propositions, des avantages et des inconvénients existent pour les deux parties. Explications.
Depuis le 1er janvier 2017, les employeurs ont l'obligation de donner le nom du conducteur qui se trouvait au volant d’un véhicule de l’entreprise lorsque celui-ci a été verbalisé pour une infraction au Code de la route. Nous voilà en 2018, un recul qui permet de faire des bilans. Parmi ceux-là, une tendance forte voulant que les infractions commises avec ce type de véhicule soient en forte baisse.
85 % des véhicules livrés aux sociétés en 2017 carburaient au gazole. Mais la tendance à la baisse du diesel est enclenchée, même si elle sera moins rapide que chez les particuliers.
Il n'y a pas que les particuliers qui sont encouragés à acheter hybride et électrique par le gouvernement. Les gestionnaires de flottes vont, eux aussi, être incités à se tourner vers ces motorisations avec un nouveau barème de la TVS qui fait flamber les prix sur les thermiques, tandis qu'elle disparaît carrément pour les électriques et hybrides rechargeables.
Les flottes d'entreprise ne comptent pas pour rien dans la santé du marché de l'automobile. Ces achats ont même pris de l'ampleur tandis que ceux des citoyens lambda se faisaient plus rares. On rappellera, qu'en 2014, les ventes de véhicules particuliers à destination des entreprises ont augmenté de 6,23% par rapport à 2013, passant de 365.415 à 388.165 unités. Pendant ce temps, 940.000 immatriculations étaient réalisée par les particuliers. Si bien que lorsqu'une entreprise comme Bouygues doit se décider pour toiletter son parc, ce n'est rien de dire que les constructeurs automobiles attendent le verdict avec le plus grand intérêt.
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