Inscrite en classement "team" l'équipe Enduro de l'armée de Terre/ FFM revient de Slovaquie avec le titre de championne d'Europe.
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Sylvain Guintoli n’aura finalement pas chômé cette année. Engagé sur une Suzuki dans le championnat britannique de Superbike, le Français s’est ensuite retrouvé à faire du MotoGP sur la GSX-RR dans le team officiel de la marque en MotoGP comme pigiste d’un Alex Rins blessé. Le voilà présent en partance pour les manches de Jerez et du Qatar pour le mondial Superbike qui y vivra ses deux ultimes meetings de l’année. Mais cette fois, ce sera une Kawasaki !
Au Motegi, tout le monde ne s’est pas quitté bons amis. Si Márquez et Dovizioso se sont chaleureusement congratulés à l’arrivée d’un Grand Prix du Japon d’une rare intensité, entre Jorge Lorenzo et Johann Zarco, on en était plutôt à l’explication de texte sous l’auvent du team Tech3. En cause, un dépassement viril du Français à la Yamaha sur l’Espagnol à la Ducati. Qui s’est soldé par un contact. Et cette phrase choc : « Zarco pilote comme s’était sur une Playstation ».
Nouvelle recrue d’un team Tech3 qui se félicitait autant de ce choix que celui fait pour Johann Zarco, l’Allemand Jonas Folger se trouve en proie à un mal mystérieux qui le vide totalement de toute énergie. Dans sa carrière, il avait déjà eu à souffrir de la sorte mais il s’était rétabli pour se relancer jusqu’à ce poste en MotoGP. Hélas, il a été de nouveau touché à la veille d’un Grand Prix du Japon où il a été remplacé par Nozane au pied levé. En Australie, le week-end prochain, ce sera au tour du local Broc Parkes de faire la pige.
Sébastien Lagut remporte l'édition 2017 du Moto Tour, il en profite pour s'imposer lors de la dernière spéciale devant Julien Toniutti.
La bataille a été virile mais correcte mais elle tout de même été perdue par un Marc Márquez qui s’est fait donner la leçon au Japon par un Andrea Dovizioso encore et toujours présent. Du cup, l’officiel Honda s’est rendu à l’évidence : il faudra bel et bien compter avec cette Ducati jusqu’au bout. Le titre reste indécis. Qui s’en plaindra ?
Andrea Dovizioso avait souffert à Misano sous la même pluie qu’au Motegi et il avait comme baissé pavillon lors du dernier rendez-vous en Aragon. On le disait déjà battu face à l’étincelant Márquez pour le championnat. Au Japon, DesmoDovi a montré à tout le monde que c’était encore loin d’être le cas.
C’est hélas la dernière fois que Loris Baz abordait le Motegi avec une MotoGP. Un rendez-vous que le Français a honoré avec une belle dixième place finale qui ne peut que donner des regrets de voir partir de la catégorie pour de seules raisons financières…
Avant même le départ du Grand Prix du Japon, Maverick Viñales avouait qu’il sentait cette course au titre lui filer entre les doigts. La course du Motegi terminée, le voilà avec 41 points de retard sur le leader Márquez. Il sait qu’il n’a plus la main et que même à la force du poignet, il ne pourra rien sans un coup de pouce du destin. Chez Yamaha, on fait profil bas. Pendant ce temps, Rossi chutait et s’excluait mathématiquement de tout espoir de dixième couronne.
Johann Zarco nourrissait de grands espoirs pour de Grand Prix du Japon abordé depuis la pole position. Hélas, ils ont été déçus. Le début de course n’a pas été mauvais avec une position de poursuivant du trio de tête, mais en vue de l’arrivée, le français a dû baisser pavillon en raison d’un pneu arrière à l’agonie. Ajoutez à cela une polémique avec Lorenzo en raison d’un fait de course musclé et vous aurez un pilote Tech3 huitième et déçu. Mais qui n’a pas été décevant pour autant.