Actualité - Sécurité routière: Le CNSR défait ce qui a été décidé en 2011
Sorti des limbes par le présent gouvernement à la fin de l'année dernière, le conseil national de la sécurité routière, instance de recommandation pluridisciplinaire sur la thématique, a livré le fruit de sa réflexion. Une première depuis, déjà, 2007. Sous la présidence d'Armand Jung qui nous vient d'une région qui s'est mise en tête de bannir la moto sur les routes de ses cols, l'aréopage a mis en place un cadre dont la philosophie est de défaire tout simplement ce qui avait été décidé en 2011. D'une part, les éthylotests ne seront pas légalement obligatoires et, d'autre part, les radars automatiques seront à nouveau signaler par des panneaux d'information.
Deux décisions qui restent fortes puisqu'elles mettent fin à un imbroglio préjudiciable à la crédibilité des intentions de nos pontes en la matière. Une partie de ceux-ci voulaient en effet nous faire bourses déliées pour des éthylotests introuvables à la fiabilité temporelle sujette à caution, le tout sur fond d'influence énigmatique d'un lobby. Les mêmes se gobergeaient d'avoir enlevé une signalisation préventive des radars automatiques par ailleurs de plus en plus discrets et performants. Provoquant un tollé, ils se réfugiaient dans une cote mal taillée en se décidant pour une signalétique lumineuse dite radar pédagogique, dispendieuse et loin d'être infaillible.
Dans ces deux cas, on revient donc au statu quo ante, une évolution aussi synonyme de retour à la raison. N'en déplaise aux inquisiteurs de tout poil. Que ces derniers se rassurent, l'objectif reste d'atteindre les 2 000 morts sur les routes d'ici à 2020, tandis que pour ce qui concerne le dépistage de l'alcoolémie, il semblerait que ce soient les établissements nocturnes, intra muros qui seront mis à contribution, alors que la possession de l'éthylotest sauve la face en restant une simple recommandation.
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