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Audi se sépare de quatre ingénieurs haut placés dans le cadre de sa restructuration forcée par le scandale dieselgate. Le constructeur basé à Ingolstadt en Allemagne a pris cette décision quelques jours seulement après avoir déclaré au tribunal de Stuttgart qu’il ne savait pas qui livrer à la justice pour cette affaire.
La liste des licenciés comporte l’ancien chef des développements moteurs Ulrich Weiss. Ce dernier était en congé forcé depuis un an et demi. Détail intéressant : le responsable annonçait il y a moins d’une semaine que le patron de la firme Rupert Stadler était au courant depuis 2012 de l’existence du système de triche équipant les diesels. Stadler s’est par la suite défendu en indiquant qu’il le découvrait en septembre 2015 en même temps que les autorités américaines. Enfin, le responsable des émissions aux États-Unis Giovanni Pamio a également pris la porte.
Pour rappel, de nouvelles tricheries ont été décelées cet été par l’organisme californien à l’origine du dieselgate. Le problème concerne cette fois des boîtes de vitesses capables d’accélérer le passage des rapports lors des tests d'homologation pour réduire les émissions de CO2.
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