
Il n'a beau être que le quatrième rendez-vous de la saison du Moto GP, le Grand Prix d'Italie de ce week-end apparaît d'ores et déjà comme une épreuve clé d'une saison aux enjeux multiples et sensibles.
Il n'a beau être que le quatrième rendez-vous de la saison du Moto GP, le Grand Prix d'Italie de ce week-end apparaît d'ores et déjà comme une épreuve clé d'une saison aux enjeux multiples et sensibles.
Il est entendu que l'horizon 2012 sera celui du retour du litre de cylindrée dans la catégorie Moto GP. Mais la Dorna ne compte apparemment pas s'arrêter à ce chantier pourtant déjà conséquent.
Depuis le lancement de la saison à Phillip Island il n'avait jamais été aussi bien classé. Sylvain Guintoli repart donc soulagé du Miller Park après des prestations décevantes et espère que le basculement dans la seconde partie de la saison du mondial va enfin lui permettre de retrouver régulièrement le haut du classement : « Je suis content car j'ai réussi à trouver un bon rythme et une bonne base pour la course, sur un circuit que je découvrais » explique le tricolore.
Au sortir du rendez-vous du Miller Park, le bilan net de Ducati n'est pas très satisfaisant. Pourtant, Borgo Panigale revient sur le Vieux Continent avec de solides certitudes. Ses 1198 ont certes pêché par leur fiabilité, mais elles ont visiblement apprécié la cure d'amaigrissement de trois kilos accordé la le FIM.
C'est le malchanceux de la semaine. Par deux fois, il a dominé les deux manches du Superbike au Miller Park et pourtant, il n'en a jamais vu l'arrivée. A trois tours de la fin de la première course, alors qu'il livrait une prestation proche d'un festival, sa Ducati s'est éteinte à cause d'un souci d'électronique.
C'est avec dix sept points de suture à un coude et quinze points de retard au championnat que Leon Haslam quitte le tracé du Miller Park. Arrivé avec le même capital d'avance, le pilote de la GSX/R Alstare n'a donc pas rempli son objectif qui était de quitter l'Amérique toujours à la tête du classement général provisoire.
Max Biaggi a de quoi être comblé. Au Miller Park, il a remporté un nouveau doublé cette saison tandis que ses adversaires directs étaient touchés par le sort. Pour le championnat, Leon Haslam finissait par craquer lors de la seconde manche alors que pour les victoires, c'est Carlos Checa qui était frappé de malédiction, et par deux fois consécutivement.
C'est assez rare pour être souligné. Dans le monde lisse et policé du paddock, il n'arrive quasiment jamais que l'actualité politique s'y invite. D'autant moins des sujets aussi brûlants que ceux qui enflamment actuellement les relations diplomatique entre la Turquie et Israël.
Paolo Flammini a révélé au Miller Park les axes de travail qu'il a décidé de défricher avec les protagonistes de son paddock en vue de réduire les coûts de ses disciplines. Un effort qu'a déjà entrepris le Moto GP et d'ailleurs, les voies ouvertes par le boss transalpin suit à peu près la même courbe que celle adoubée par la Dorna.
La vaine domination d'un Carlos Checa maudit, la fiabilité aléatoire des Ducati et les coups du sort de la concurrence ont ouvert un boulevard à un Max Biaggi qui est passé au travers des ennuis. Même le valeureux Haslam est allé à la faute, sa première depuis le début d'une saison jusque là remarquable.
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