A l'occasion du Grand Prix de France Moto GP, la chaine Eurosport a tenu à célébrer ses deux décennies d'existence. L'occasion d'une discussion à bâtons rompus avec la voix du sport moto sur ce canal, Rémy Tissier, à ses heures également Monsieur Loyal des événements parisiens du milieu, passant d'une conférence de la FFM à une interview de Valentino Rossi selon les opportunités.

Les lampions du Grand Prix de France de Moto GP sont à peine refroidis qu'il est déjà temps de tracer un bilan de la manifestation. Et celui-ci était attendu au moment où une crise économique fait des ravages et qu'en plus, la météo de ce week-en a été pour le moins exécrable.

Le Grand Prix de France aura été une morne plaine pour notre Randy national qui mis ses belles couleurs en berne une fois la ligne d'arrivée franchie à une modeste quatorzième position.

L'état de santé de Régis Laconi continue au soulagement de tous de s'améliorer. Hier, il avait été sorti de son comas pour répondre positivement aux tests de mobilité, ce qui a définitivement écarté les risques de paralysie et enlevé tout doute sur des lésions neurologiques.

Carton plein pour Noriyuki Haga qui repart de Kyalami avec un doublé son le bras. Une performance d'autant plus appréciable que Ben Spies a dû abandonner dès le début de a course, alors qu'il s'apprêtait, comme lors de la première manche, à batailler avec les deux pilotes Ducati Xerox.

Eugène Laverty a signé sur le tracé de Kyalami son troisième succès de l'année en mondial Supersport, sans jamais avoir été inquiété une fois qu'il a pu sortir d'un peloton de tête compact, que les Honda Ten Kate ont essayé de contenir tant bien que mal.

Noriyuki Haga a enlevé à Kyalami la première manche du rendez-vous du mondial Superbike avec l'Afrique du Sud. Cette cinquième concrétisation de carrière lui permet d'envisager l'avenir avec encore plus de sérénité puisque c'est Fabrizio, son équipier, qui termine dans son sillage, l'Italien privant ainsi Spies de points précieux.

Vainqueur à Jerez, il était arrivé au Mans pour remporter sa 99ème victoire, et effectivement, ce Grand Prix de France à rebondissements a mis le 99 à l'honneur. Mais la Sarthe n'a pas consacré le nombre comme une statistique. Elle a préféré le mettre sur son podium en célébrant celui qui le porte sur sa moto, Jorge Lorenzo.

Les conditions de course du quart de litre ont été aussi épiques que celles vécues par les martyrs de la 125 quelques minutes auparavant, si bien que l'on a eu à peu près droit au même déroulé, soit un pilote qui part loin devant, et les autres qui tombent derrière.

Verdun s'était invité dans la Sarthe dans cette course du GP125 qui s'est déroulée sous une pluie battante qui a rendu la piste on ne peut plus piègeuse, pour mieux décimer le plateau de la catégorie.