La pole et la victoire, Maxime Berger n'a pas fait dans le détail lors de cette seconde manche du championnat SuperStock 600 qui s'est déroulée sur le tracé détrempé de Valence. L'ex-sociétaire du team Kawasaki en SuperSport justifie de manière éclatante son repli stratégique vers ses premières amours.

L'initiative nous vient de l'autre pays de la mode, au delà des Alpes. De nouveau avec le magazine GQ, qui en pince décidément beaucoup pour la compétition moto depuis l'opération Busseï, et en collaboration avec un accessoiriste de renom, un appel au peuple est relayé ICI pour que les grolles du Champion du Monde de Moto GP en titre prennent des couleurs uniques.

Et voilà un Gaulois de plus en mondial SuperSport. Matthieu Lagrive, c'est officiel, fera le reste de la saison en tant que pilote titulaire dans le team Honda Klaffi InterMoto. Arrivé dans l'écurie pour deux piges suite à la blessure de William De Angelis, le Champion du monde d'Endurance a réussi à séduire avec ses chronos pour s'installer définitivement.

A l'instar du SuperSport, le Superbike n'a pas échappé à la pluie, mais, à la différence de la discipline cadette, les pilotes ont dû aller au charbon pour conquérir leur place finale sur la grille.

La pluie s'est invitée en cette seconde journée du Championnat SuperSport à Valence. Le Superbike, d'ailleurs, n'est pas plus passé entre les gouttes, si bien que les séances n'ont rien apporté à la performance chronométrique. Les temps d'hier sont donc les qualifs d'aujourd'hui et Sofuoglu s'élancera donc de la pole demain, pour la course.

BMW, qui fera son retour officiel dans une compétition internationale après une absence longue d'un demi siècle, se prépare comme il se doit pour affronter les prochaines et non moins légendaires 24h00 du Mans. Des données connues pour l'instant, il ressort que la machine, baptisée R1200S HP2, ne rendrait déjà que deux secondes au tour aux meilleures des Superbike.

Troy Bayliss en pole provisoire alors qu'il s'habitue à peine à vive avec un petit doigt encore plus rachitique et que des douleurs dans l'aine le tenaillent toujours, c'est déjà pas mal. Mais dans le paddock de Valence, il y a plus fort. Et c'est du côté du SuperSport et de Yamaha que l'on trouve les champions du chemin du calvaire.

La marque italienne née en 1919 serait-elle prête à renouer bientôt avec son glorieux passé ? Des titres mondiaux, Garelli en a collectionné quelques uns, du temps où la catégorie 50 cc avait le droit de citer dans le milieu des Grand Prix. Six championnats mondiaux et de huit titres constructeurs dans la besace, pas moins.

« Je fais des progrès chaque jour. Peut-être je pourrais être de retour pour le Mugello. Ce serait super ». Qu'on se le dise, Roberto Locatelli n'a pas été le moins du monde refroidi par son effroyable cabriole des essais de Jerez.

Le leader du classement provisoire du classement provisoire du Championnat du Monde, Kenan Sofuoglu, n'a laissé à personne le soin de lui prendre la vedette d'une catégorie SuperSport où il se place de plus en plus comme le grand dominateur. Sur le tracé de Valence, il finit la première journée avec la pole, devant l'autre 600 CBR de Fujiwara.