La journée du samedi sous la pluie a été celle du chaos à Silverstone dont les travaux sur le revêtement pour arranger l’état la piste se sont révélés être un désastre. Près de 6 millions d’euros ont ainsi été dépensés pour rien. Pire, les pilotes sont mis en danger. On l’a lors de la fin de la FP4, avec une hécatombe dans un virage 7 impossible à négocier par des pilotes qui sont tombés à la chaîne. Hélas, l’un d’eux, Tito Rabat a été évacué des lieux avec une triple fracture de la jambe droite…

Appelé au débotté par KTM en raison d’un état encore trop fragile de son pilote titulaire Pol Espargaro, le Français Loris Baz tien son rang à Silverstone. Sur une RC16 qu’il ne connaissait pas avant d’en rendre le guidon vendredi, il fait une prestation si honorable qu’à la faveur de la pluie lors des qualifications, il a bien manqué réaliser un exploit. Il s’élancera finalement dix-huitième pour un Grand Prix de Grande Bretagne en proie à une polémique au sujet de la qualité de son revêtement.

En arrivant à Silverstone, Johann Zarco avait déclaré que si la pluie s’en mêlait, il aurait une chance de podium. Justement la course de dimanche est prévue sous la pluie, à une heure avancée à 12 h 30. Une épreuve qu’il abordera dans des conditions favorables puisqu’il s’est qualifié troisième.

C’est une séance qualificative à rebondissement et à émotions que nous a réservé le tracé de Silverstone qui devait ce samedi décider de sa grille de départ du Grand Prix de Grande Bretagne. La pluie, arrivée en tout fin de dernière séance d’essais libres a révélé les dangers de la piste anglaise dans un virage 7 où le drame a failli se nouer. Puis les qualifications ont été lancées tardivement pour donner un verdict qui promet. Car la pluie reviendra sans doute pour la course, dimanche…

C’est un phénomène récurrent et difficile à éradiquer. Mais lorsque le phénomène touche à la sécurité élémentaire du motard, il devient préoccupant. Un casque, c’est un investissement plus qu’une dépense, mais pour beaucoup ça reste globalement un budget. Sur la toile, on cherche la bonne affaire. Mais il en est toujours de trop bonne pour être honnête. Du coup, l’enseigne Arai prévient.

Entre la marque américaine Harley-Davidson et le Président des États-Unis Donald Trump, tout avait pourtant bien commencé avec même une visite en forme de parade à la maison Blanche. Depuis, les nuages noirs se sont amoncelés au-dessus de la tête de ce duo américain. La faute à Donald Trump qui a ouvert une guerre commerciale en taxant des matières premières importées. Les pays concernés ont réagi en relevant les tarifs douaniers des exportations. Dont celle des motos de Milwaukee qui, pour échapper à une inflation des tarifs, a décidé de délocaliser la production…

C’était devenu un secret de Polichinelle, mais tant que l’annonce officielle n‘est pas faite, il y a toujours un doute. Celui-ci a été levé, vendredi à Silverstone, site qui reçoit ce week-end le Grand Prix de Grande Bretagne de MotoGP. Une discipline qui verra deux Français sur sa grille de départ en 2019 puisque, aux côtés de Johann Zarco, il y aura un certain Fabio Quartararo.

Il faudra s’en persuader : Jorge Lorenzo sera là jusqu’à la fin de cette saison au guidon d’une Ducati qu’il quittera pour une Honda à la fin de cette saison. Le Majorquin a trouvé le mode d’emploi de sa GP18 et il l’a encore démontré lors du vendredi qui marquait le début du Grand Prix de Grande Bretagne sur le tracé de Silverstone. Mais si la pluie annoncée arrive, comment se comportera Por Fuera ?

Des températures fraîches, un tracé intrinsèquement favorable aux Yamaha, les conditions étaient réunies vendredi à Silverstone pour retrouver des Yamaha aux avant-postes. Un répit plus qu’une embellie au vu du chemin qu’il reste à parcourir à la firme d’Iwata avant de s’abonner à nouveau au sommet de la hiérarchie. Mais ce qui est pris n’est plus à prendre et Valentino Rossi est satisfait de son entame de Grand Prix de Grande Bretagne :

Septième à l’issue de la première journée du Grand Prix de Grande Bretagne, Johann Zarco est déjà dans le bon wagon puisque dans un top 10 qui assure provisoirement une place en finale de la procédure des qualifications. Le pilote Tech3 assure donc l’essentiel alors que le temps incertain en Grande Bretagne peut chambouler les cartes.