Ce week-end n'est décidément pas exceptionnel pour les constructeurs qui évoluent à domicile. Ainsi, en Moto GP, Ducati connait les pires difficultés sur la piste de Misano et s'apprête à donner un bien piètre spectacle à son public.
André Lecondé
La partie est d'ores et déjà lancée en Moto 2 et ce avant les qualifications de cet après-midi. Entre Stefan Bradl et Marc Marquez, il ne s'agit plus de s'observer. Chaque sortie sur la piste est l'occasion d'une confrontation directe.
Avant de laisser les commandes de ce Grand Prix de San Marin à un Jorge Lorenzo en plein sursaut, le meilleur performer de l'entame de cette épreuve courue à Misano avait prévenu que le lendemain serait d'un tout autre acabit.
Si Jorge Lorenzo ou Stefan Bradl doivent, dans leur domaine respectif, se battre à chaque séance pour tenir leur rang, ce n'est pas le cas de Nico Terol pour qui la vie est un long fleuve tranquille en 125. Depuis Indianapolis, l'Espagnol de chez Aspar est invaincu à chaque fois qu'il a mis ses roues sur le bitume.
On a du mal à imaginer un Filippo Preziosi à ce point étourdi, s'interroger ainsi sur la GP12, en Italie et au moment où Ducati traverse sa période la plus difficile depuis son engagement en Moto GP : « Si Stoner pouvait aussi l'essayer, je serais curieux de savoir s'il la trouverait plus facile à piloter.
La catégorie Stock 600 a été Française en ce premier jour passé sur le tracé du Nürburgring. Stéphane Egéa et Romain Lanusse ont ainsi dominé le plateau avec l'espoir de faire retentir une Marseillaise en Germanie ce samedi après-midi.
Que ce soit sur une piste légèrement humide le matin ou sur le sec l'après-midi, Sam Lowes ne s'en est pas laissé compter en ce premier jour passé par le Supersport sur le tracé du Nürburgring. Le Britannique fait ainsi la loi à l'issue de la première qualification, devant le leader du championnat Chaz Davies qui a eu fort à faire avec David Salom.
Le trio de tête du championnat s'est neutralisé en ce premier jour du Superbike sur le tracé allemand du Nürburgring. Pourtant, dès la première séance libre, Carlos Checa avait pris les devants avec autorité, mais la qualification de l'après-midi a remis sur orbite Max Biaggi et Marco Melandri.
C'est fait ! Le montant de la transaction est resté secret et l'accord doit néanmoins encore passer sous les fourches caudines des censeurs obsédés par les positions dominantes. Mais le principe en est acquis: le Moto GP et le Superbike sont depuis ce soir entre les mêmes mains.
La rumeur nous avait finalement apporté toutes les pièces du puzzle. Seule, l'imbrication de l'élément Tech3 avec celui du Forward Racing relevait du casse tête. Qui, finalement, se révèle d'une simplicité biblique puisque les deux entités ont passé un accord.
