

Sur un tracé que l'on promettait difficile pour sa Ducati, Carlos Checa a remporté son neuvième succès de l'année, synonyme de nouvelle échappée belle au championnat. Car Max Biaggi est resté scotché à sa onzième place de qualification alors que Marco Melandri monte sur le troisième place d'un podium où l'on retrouve aussi Eugène Laverty.
Tel le Phénix, John Hopkins renait de ses cendres. Après une période noire au sortir de sa carrière en Moto GP, faite d'écarts de conduite et d'une grave blessure au poignet, « Hopper » est revenu aux affaires à force de volonté mais aussi d'encouragements de la part de la branche britannique de Suzuki.
En arrivant sur le rapide tracé de Silverstone, Carlos Checa redoutait ce qui attendait sa Ducati, soit des lignes droites faites pour la cavalerie des quatre cylindres. Mais il faut croire que la course n'est pas une science exacte car depuis l'entame du meeting britannique, la 1198 est dans son élément.
Cela faisait pas moins de dix sept rendez-vous que Max Biaggi n'avait pas quitté le top 10. A Silverstone, la statistique est tombée puisque le voilà seulement onzième sur la grille de départ, un rang qui a été son quotidien depuis qu'il a posé les roues de son Aprilia en terres britanniques.
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C'est une première ligne entièrement italienne qui s'élancera pour la course du Stock 1 000 sur le tracé de Silverstone. Petrucci a confirmé sa pointe de vitesse sur un tour et Giugliano suit en leader du championnat, affirmant la domination Ducati que le revenant Canepa ne dément pas.
On attendait un Britannique du genre Rea ou Lowes, et on a finalement droit à un Espagnol du nom de David Salom. Celui qui avait entamé les hostilités en tête le vendredi a brillamment conclu la journée du samedi en s'installant sur une position de pointe qu'il n'avait plus occupée depuis le début des hostilités dans la catégorie à Phillip Island.
John Hopkins n'est définitivement pas venu à Silverstone pour faire de la figuration. Lors de la Superpole déterminante pour la mise en grille du plateau, le pilote Crescent Suzuki a donné la leçon en gérant parfaitement un exercice qu'il redécouvrait avec, notamment, la règle de deux trains de qualif pour trois occasions.
La hiérarchie du Superbike est toujours aussi indéterminée sur un tracé de Silverstone ensoleillé. Pour la seconde séance qualificative, John Hopkins a tenu à faire remarquer que son meilleur chrono de la première séance libre de la veille n'était pas un accident puisque le pilote Suzuki s'est inscrit en haut de la feuille des temps.
Toujours à la recherche d'une dynamique susceptible de lui faire arpenter les sentiers de la gloire, le constructeur BMW démontre en Superbike que l'argent ne fait décidément pas le bonheur. La science de la course ne se décrète pas et on a beau avoir en son sein un vétéran de la catégorie et un de ses plus prometteurs espoirs, ce n'est pas pour autant que l'on casse la baraque.
Meilleur temps le matin, Petrucci a joué la même partition l'après midi à Silverstone pour conclure en tête de la catégorie Stock 1000. L'Italien se met donc à nouveau en lice pour une position de pointe après les performances de Misano, Brno et Aragon.
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