Depuis quelques jours, les voitures électriques doivent faire du bruit en deçà du seuil des 20 km/h. Une mesure destinée à avertir les piétons, mais qui sonne le glas du silence espéré par les habitants des villes. D’autant que les émissions sonores ne sont pas normées et que l’imagination pourrait bien sortir des haut-parleurs cachés sous les capots des nouvelles autos.
Michel Holtz
Lui écrireQuand l’un des patrons de BMW et les analystes économiques raillent le manque de succès de la voiture électrique aujourd’hui, ils tombent dans le même piège que leurs prédécesseurs qui conspuaient la voiture thermique il y a plus de 100 ans.
Plus que quinze petits jours pour s’offrir un pick-up exempté de malus. Une décision qui en termine enfin avec le flou juridique dans lequel les 4x4 à benne ont fait leur lit. Mais une décision plutôt juste, du moins en ce qui concerne les particuliers qui ont acheté, bon an mal an, la moitié des 20 000 exemplaires vendus chaque année en France. Les professionnels quant à eux ne perdent pas grand-chose au change.
En négociant en secret une fusion possible avec FCA (Fiat-Chrysler Automobiles), le nouveau P.-D.G. de Renault a changé son image. Le patron social réputé, et qui a transformé la maison Michelin en une entreprise où il fait (enfin) bon travailler, s’est révélé rusé et stratège.
L’année où elle fête ses 100 ans, la vénérable maison aux chevrons voit ses ventes progresser comme jamais. Et si Citroën avait découvert le filon de la réussite automobile : produire des confortables voitures pour les seniors, affublées d’un look décoiffant qui leur donnent l’illusion de l’éternelle jeunesse ?
Le consortium européen de la batterie a été acté la semaine passé. Mais ce futur géant destiné à enrayer le monopole asiatique sur le cœur des voitures électriques ne démarre-t-il pas après la bataille ? De nombreux éléments tendraient à le démontrer, même si, rien ne prédestinait l'Airbus des airs à la réussite qu’on lui connaît.
Les constructeurs sont sceptiques quant à l’avenir des autos qui roulent toutes seules. PSA l’avoue et nombre d’autres sont tiraillés, comme Volkswagen qui pourrait bien déléguer les recherches en la matière à des entreprises chinoises. L’Empire du milieu serait-il en train de refaire le coup de la voiture électrique sur laquelle il détient désormais une mainmise planétaire ?
Il est de bon ton d’accuser la justice japonaise de s’obstiner, de torturer et d’infliger les pires sévices (mentaux) à l’ex-PDG de l’Alliance. Mais non seulement la procédure, celle d’un pays démocratique, est respectée, mais l’homme a quelques bonnes raisons de se les voir infliger.
A priori, on se dit qu’ils sont devenus fous. Volvo a décidé de brider toutes ses autos à 180 km/h et d’en décorer l’intérieur de caméras indiscrètes. De son côté, Porsche saborde son best-seller Macan en le privant de moteur thermique. Les deux marques foncent-elles tout droit vers l’accident industriel ? Pas si sûr.
Carlos Tavarès l’a déclaré lui-même au salon de Genève : « tout est ouvert ». PSA (Peugeot, Citroën, Opel, DS) et Fiat-Chrysler vont-ils se rassembler en un seul groupe ? Quelles seraient les conséquences d’une telle méga-fusion ? Petit exercice de prospective.