En se penchant la crise qui nous agite ces temps-ci, un économiste s’en est allé ressusciter un match de boxe de légende : celui qui a opposé Mohamed Ali et Georges Foreman à Kinshasa en 1974. Selon sa théorie, l’entreprise qui s’en tirera sera la plus agile et la plus apte à encaisser des coups, comme Ali à l’époque. Quel constructeur correspond au profil du fameux boxeur ?
Michel Holtz
Lui écrirePour cette dernière chronique, le déconfiné bientôt totalement libéré se souvient des yeux des enfants, les siens et ceux des autres, qui découvrent les autos à l’essai. Des yeux remplis d’étoiles, bien sûr, mais aussi pleins de bon sens, et, parfois, un peu trop frimeurs.
Le salon américain devait se dérouler cette semaine. Covid oblige, la manifestation est annulée. Alors le confiné se souvient des anciennes éditions, celles de la gloire de Detroit, et celles de son déclin.
Contrairement au proverbe, les goûts et les couleurs se discutent. Si la nouvelle BMW Série 4 a une calandre démesurée, et si la découvrable Porsche nous ramène aux origines du genre, c'est qu'elles ont leurs raisons. Explications.
Entre les résurrections programmées (mais non réalisées) de Delage et de Facel Vega, le déconfiné se projette dans le monde d’après : celui de l’épanouissement personnel. Et pourquoi ne se transformerait-il pas lui aussi en créateur-exhumeur de vieilles marques automobiles ? D’autant que la chose n’a pas l’air si difficile.
Elle est jugée ringarde et encombrante. Pourtant, en préparant ses vacances, le déconfiné, qui sait désormais qu’il ne pourra pas quitter la France cet été, se verrait bien parcourir les routes de campagne avec un tel attelage. Mais surtout pas avec un camping-car, tellement à la mode, tellement encombrant et tellement cumulard de handicaps.
Vendredi, les salariés de Dieppe seront fixés sur leur sort et les fans de l’A110 sauront si l’objet de leur dévotion aura droit de perdurer. Mais à l’heure des coupes sombres, il est fort à parier qu’Alpine ne passe à la trappe. Par manque d’image, d’avenir et de rentabilité.
Avant, les essayeurs prenaient l’avion pour tester les autos dans des destinations ensoleillées. Aujourd’hui, ils s’en vont récupérer les nouvelles autos au siège des constructeurs avec moult précautions. Selon des processus changeant selon les marques.
Imprimés sur du papier ou en version numérique, ils sont les instruments qui permettent au testeur de voiture de rentrer à bon port. Mais, parfois, ils l’entraînent vers des territoires incertains, parce qu’ils se trompent, ou parce qu’ils sont mal interprétés.
Et si le travail à la maison de 40 % des Français durant le confinement, ajouté à l’afflux des Parisiens à la campagne, et leur grosse envie d’y rester, était un bon moyen de booster le marché automobile quelque peu en capilotade ces temps-ci ?