Lorsque l’art de la carrosserie italienne s’est épanoui, au fil des années 1950, Giovanni Michelotti , styliste libre et indépendant, est parvenu à imposer son nom à côté des grandes maisons qu’étaient déjà Bertone, Pinin Farina, Touring ou Zagato.
Serge Bellu
Lui écrireNouveau regard dans le rétroviseur pour observer comment l’industrie automobile a vécu ses lendemains de crise. Après le krach de 1929, la grande dépression qui a suivi et la décennie qui s’est achevée sur l’installation du nazisme et la Seconde Guerre mondiale, le monde repart d’une page blanche en 1945.
Il a été un maillon essentiel dans l’industrie automobile française, achevant la révolution de Citroën et entreprenant celle de Renault.
Quels enseignements la société tirera-t-elle de la crise sanitaire ? Reprendra-t-elle le fil de l’histoire comme avant ou profitera-t-elle de cette alerte pour repartir sur de nouvelles bases ? Les hommes seront-ils plus réactifs après cette alerte qu’ils ne le sont face à la catastrophe écologique toujours latente, autrement plus sourde, plus lourde de conséquences, plus irréversible. Personne ne peut présumer de l’inépuisable aptitude de l’humanité à se reconstruire comme à s’autodétruire. On peut en revanche observer ce qui s’est passé les « jours d’après » les précédentes fractures de l’industrie automobile. Pour démarrer en fanfare, nous revenons sur la crise de 1929.
Notre métier nous permet de faire des rencontres formidables et inattendues. À l’occasion d’un reportage sur un entrepreneur français venu faire fortune en Californie, j’ai vu apparaître au fond d’un hangar la silhouette d’une vieille connaissance…
Son nom n’est pas connu du grand public. Il n’a signé le dessin d’aucune automobile iconique. Pourtant, Luigi Colani est un des designers les plus influents des années 1980 et 1990. Le souvenir de ce personnage est bruyamment attaché à ses coups de gueule.
Pendant cette période tragique pour les victimes et éprouvante pour ceux qui les soignent, on continue d’entendre la voix des éternels insatisfaits, des sportifs d’opérette qui sautillent d’impatience dans leur placard, des bien-portants qui ont l’obscénité de gémir, des inquiets qui se battent pour saisir le dernier rouleau de Lotus. À propos de Lotus, tandis que les Elan les plus respectables sont ceux des aidants et que la seule Elite digne de ce nom est constituée par le corps médical, nous allons concentrer cette rubrique consacrée au design sur l’histoire et plus précisément sur les personnages qui l’ont écrite. Pour nous éloigner d’une actualité pesante, nous vous invitons à découvrir la personnalité de ces créateurs souvent oubliés.
La présentation du nouveau haut de gamme français laisse perplexe. Où veut en venir DS Automobiles ? Difficile à saisir la stratégie de la marque en découvrant le style de la DS 9.
À l’heure où trop de pragmatisme, de frilosité, de bonne conscience, bride la créativité des designers, leur ultime espace de liberté se concentre dans la catégorie des hypercars, souvent virtuelles, toujours ludiques et qui ne circuleront jamais que sur l’écran de nos utopies. Dernier exemple en date, la Lambo V12 Vision Gran Turismo.
Une incroyable Alfa Romeo de course à deux moteurs, une rare Bizzarrini, des Alfa revues par Zagato... : voici les favorites de « Maître Bellu » à Rétromobile 2020.