Le Renault Captur est un best-seller de la marque, avec la Clio. Son succès a été immédiat, dès sa sortie. Une bouille qualifiée d'adorable par le plus grand nombre, des possibilités de personnalisation, une bonne habitabilité, un réseau de distribution motivé ont participé à ce succès. Le prix aussi.
Le Renault Scénic, c'est simple, c'est tout simplement le précurseur dans la catégorie des monospaces compacts, certes aujourd'hui en déclin, mais qui a connu un boom phénoménal à la fin des années 90 et au début des années 2000. La première génération date de 1996, et fut une petite révolution, comme l'Espace en son temps.
La Mégane 3 succède à la deuxième génération, qui aura pâti d'une fiabilité pour le moins aléatoire pendant de longues années, et dont le style disons... novateur ne l'aidait pas niveau pratique. Avec cette génération, qui est en passe d'être remplacée, Renault devait faire mieux sur tous les plans. Esthétiquement le style s'est assagi et permet au passage d'améliorer le volume de coffre (finis la lunette verticale et le hayon "cassé"). Et en termes de fiabilité, même si cette génération n'est pas blanche comme neige loin de là, globalement il y a du mieux. Heureusement. La Mégane 3 sera aussi déclinée en version sportive R.S., en break Estate, en coupé, en CC, servira de base au Scénic et Grand Scénic 3, on a donc une gamme complète. La qualité de présentation et de finition a progressé, même si l'ambiance reste assez (trop ?) sérieuse. Le confort est en régression, sans aller jusqu'au point de devenir trop ferme. Mais c'est au bénéfice de la tenue de route, qui en devient ludique, amusante et dynamique. La direction à assistance électrique est également en progrès, elle qui faisait l'objet de beaucoup de critiques sur le deuxième opus. Les prix en occasion sont abordables, ce qui rend cette Mégane 3 intéressante, si l'on s'est assuré que les soucis potentiels sont absents ou résolus.
Renault fut LE précurseur en matière de monospace compact. Avec son Scénic de première génération, sorti en 1996, il invente ce nouveau segment automobile en mettant dans un gabarit compact tous les ingrédients du succès de l'Espace : habitabilité, modularité, volume de coffre et position de conduite surélevée. Le succès a été immédiat et le Scénic a caracolé dans le top des ventes pendant longtemps, avant l'arrivée du Citroën Xsara Picasso, qui n'a jamais vraiment réussi à l'en déloger. La seconde génération, à laquelle nous allons nous intéresser ici, a pris le relais en 2003. En gommant certains des défauts de son prédécesseur, comme la position de conduite de camionnette, la finition limite ou un équipement assez basique. Il garde cependant certains des défauts comme les sièges indépendants avec celui du centre plus étroit et qui ne sont pas rabattables dans le plancher (comme ceux des C4 picasso, Toyota verso arrivés au cours de sa carrière). Le style est lui plus affirmé, l'équipement plus technologique, le confort toujours remarquable. Malheureusement, remarquable aussi est son manque cruel de fiabilité. Les soucis, petits et gros furent légion tout au long de sa carrière. Seules les toutes dernières années se sont révélées moins problématiques. Il faut donc se montrer prudent lors d'un achat d'occasion. À noter qu'en arrivé en 2004 une version "Grand Scénic" 5 ou 7 places, pour les familles nombreuses, et en 2007 une finition Conquest au look baroudeur.
Avec les Citroën Berlingo et Peugeot Partner, le Kangoo fait partie des pionniers de la catégorie des ludospaces modernes (oui, on ne parle pas ici des 4L ou 2 CV fourgonnette). Le concept est de proposer beaucoup d'espace dans un gabarit raisonnable, et un prix plancher, rendu possible car ces ludospaces sont, en tout cas à l'époque, des dérivés d'utilitaires, plus ou moins civilisés.La deuxième génération de Kangoo, celle dont nous allons parler ici, s'est d'ailleurs passablement affranchie de ses origines utilitaires (à moins que ce ne soit l'utilitaire qui se soit "berlinisé"). Elle est en effet plus prévenante avec ses passagers, plus confortable, mieux insonorisée et équipée. Mais tout aussi pratique et habitable, avec ses deux portes latérales coulissantes et son coffre géant, plus quelques aspects pratiques bienvenus (rangements, capucines). Le Kangoo peut presque faire de l'ombre au Scénic, surtout avec des tarifs moins élitistes. Il est très répandu en occasion, essentiellement en diesel, et ses cotes sont raisonnables. La fiabilité quant à elle, est globalement excellente, hors quelques soucis épars.
Après une deuxième génération de Clio qui a démontré tout le savoir-faire de Renault en terme de citadine polyvalente, cette troisième génération a enfoncé le clou. La clientèle ne s'y est pas trompée, et la Clio 3 est restée tout au long de sa carrière sur le podium des meilleures ventes en France.
La Laguna 3 succède (fort logiquement) à la Laguna 2, qui a fait beaucoup de mal à l'image de marque de Renault. Pourquoi ? Parce qu'elle a présenté en début de carrière et même ensuite des soucis aussi nombreux que graves de fiabilité, ce qui a terni définitivement son blason. Pourtant, à partir du restylage de 2005 sa fiabilité avait retrouvé un très bon niveau, meilleur même que celui de nombreuses concurrentes. Mais le mal était fait, et la troisième génération, en gardant le même patronyme, en a indéniablement pâtit. Elle est pourtant sans gros défauts récurrents, et fait partie des meilleures élèves de sa catégorie en Europe. C'est par ailleurs une familiale pétrie de qualités, correctement finie, très agile sur la route et correctement motorisée. Le break a même été élu "plus belle voiture du monde". A voir, sachant que la berline a un physique souvent qualifié de "difficile" En tout cas un bon choix en occasion, d'autant que les cotes ont rapidement fléchi.
En 2007, après plus de 14 ans de carrière, la Twingo première du nom cédait la place à sa remplaçante la Twingo 2. Il était temps, car la mamie avait l'âge de ses Durit, et les prestations, bien que régulièrement améliorées, n'étaient plus en phase avec l'époque. La deuxième génération a apporté essentiellement un bien meilleur comportement dynamique et... le moteur diesel qui avait toujours fait défaut à sa devancière. Pour le reste elle demeure tout aussi habitable mais les versions d'entrée de gamme perdent la banquette coulissante si pratique. Autrement l'équipement s'enrichit à tous les niveaux (apparition de l'ESP sur le haut de gamme) et une sportive R.S. fait son apparition en 2008. Niveau fiabilité, la "T2", comme surnommée par les fans, bénéficie d'une banque d'organes éprouvée sur d'autres modèles du groupe et ne connaît que des soucis épars et souvent peu graves bien qu'agaçants. C'est aujourd'hui une des citadines à vraiment recommander en occasion.
Lors de sa sortie fin 2002, la Mégane 2 a fait sensation. D'une part parce qu'elle s'éloignait des canons du biodesign de sa devancière, pour adopter des lignes très personnelles, qui ont pu déplaire à certains, d'autre part parce qu'elle progressait dans tous les domaines par rapport à la Mégane 1, habitabilité et volume de coffre exceptés.
Vedette incontestée du marché de l'occasion, cette deuxième génération de Clio est aussi le modèle le plus répandu sur le marché. Son potentiel de séduction demeure élevé et sa cote se tient bien, autant de faits qui ne facilitent pas les négociations pour les acheteurs. Au demeurant, cette petite voiture a été fort bien pensée et s'avère incontestablement la meilleure de sa classe pour sa durée de commercialisation. Et elle est également très bien placée dans un domaine qui n'a pas toujours été favorable pour les Renault : la fiabilité. Son achat est donc mérité, et procure d'incontestables avantages de confort, de sobriété et d'agrément général.