Avant/après : tout savoir sur le restylage du Peugeot 3008 I
C’est en 2009 que la première génération du 3008 débarque dans la gamme Peugeot. Spacieux, confortable, agréable à conduire, il additionne les qualités sous une robe souvent jugée particulière. La marque rectifiera un peu le tir lors de son restylage, que nous détaillons ici en images.
Au début des années 2010, le véhicule tendance à abattre est le Nissan Qashqai, un crossover qui mélange habilement berline et SUV. Peugeot compte bien prendre sa part de gâteau et lance en avril 2009 sa vision de la voiture de loisirs. Ce 3008 s’intercale entre la berline 308 et le monospace 5008 qui apparaîtra quelques mois suivant.
Peugeot le définit comme un crossover, mais le qualifier de SUV est tout aussi exact. Le constructeur l’a voulu comme une auto sans compromis et il faut avouer que la synthèse est proche du sans-faute.
Pour les aspects pratiques, il offre un grand coffre oscillant entre 512 et 1 612 litres. Son ouverture est large, en deux parties dont celle du bas supporte une charge de 200 kg. Les dossiers s’escamotent depuis le coffre via une manette, libérant ainsi un plancher plat. L’absence de banquette coulissante n’est pas regrettable puisque les passagers ont suffisamment d’espace. On aurait toutefois apprécié davantage de rangements.
Les passagers installés à l’avant sont également choyés. L’agencement du mobilier peut faire naître un sentiment d’engoncement, mais il faut avouer que l’ensemble est bien réalisé. Peugeot a mis le paquet sur la qualité perçue et cela se voit, tout en soignant l’ergonomie.
Enfin, le conducteur profite d’une bonne position de conduite ainsi que d’un châssis agréable à mener, malgré un poids relativement élevé. Le comportement routier est exemplaire, au prix toutefois d’un confort un peu ferme à basse vitesse.
Lors de son lancement, le 3008 est disponible selon quatre finitions. Le premier, Confort Pack, dispose du régulateur, de l’aide au démarrage en côte, du frein de parking électrique, de la climatisation, du volant cuir, de l’accoudoir central arrière, ou encore des rétroviseurs électriques et dégivrants.
Le deuxième niveau, Premium, est en plus équipé du contrôle actif du roulis (1.6 THP et 2.0 HDi), de la climatisation bizone, des capteurs de pluie et de lumière, des vitres arrière électriques, des antibrouillards, des jantes alliage de 17 pouces…
Ensuite, le niveau Premium Pack s’avère très complet avec l’affichage tête haute, la navigation, les vitres surteintées, ou encore le toit panoramique fixe.
Enfin, la Féline ajoute l’aide au stationnement avant, la sellerie cuir, la peinture métallisée et les jantes de 18 pouces.
Sous le capot, il laisse le choix entre le 1.6 VTi de 120 ch et le 1.6 THP de 150 ch. En diesel, le 1.6 HDi de 110 ch est de la partie avec la possibilité d’opter pour la boîte robotisée BMP6, dont l’agrément n’est pas au rendez-vous. Ce moteur est épaulé par le 2.0 HDi de 150 ch ou 163 ch en boîte automatique. Avec une masse qui dépasse 1 400 kg, il faut avoir en tête que les petits moteurs avouent vite leur limite sur l’autoroute ou une fois chargé.
En juillet 2011, les finitions changent de nom puisque la Confort Pack devient l’Access, la Premium se nomme Active et l’Allure remplace la Premium Pack. Le haut de gamme reste la Féline, mais gagne les feux au xénon directionnels. À noter également que le 1.6 HDi gagne le stop & start.
Le 3008 se lance dans l’hybride en février 2012 avec l’Hybrid4. Il s’agit d’un hybride diesel puisque le Peugeot cumule le 2.0 HDi de 163 ch avec un moteur électrique situé sur le train arrière. Le crossover devient alors un 4x4 et cumule 200 ch.
Le restylage de novembre 2013
Malgré un style assez particulier, le 3008 a su séduire au point de devenir le best-seller de la marque avec un demi-million d’exemplaires vendus en l’espace de quatre ans.
La marque décide de concentrer les évolutions esthétiques sur la partie avant de son modèle à succès. La calandre s’assagit et l’ensemble paraît plus homogène à l’œil. À l’arrière, seul le graphisme des feux évolue.
En revanche, statu quo dans l’habitacle qui bénéficie toujours d’une planche de bord façon cockpit et d’une bonne qualité de réalisation.
En février 2015, le 1.6 BlueHDi de 120 ch fait son apparition et en mai de cette même année le 1.2 PureTech de 130 ch se loge sous son capot. Un moteur qui a connu des soucis de fiabilité, et dont les propriétaires sortent du silence. Le 1.6 THP voit sa puissance majorée à 165 ch et une nouvelle transmission EAT6 est disponible sur le 2.0 HDi de 150 ch.
Douze mois plus tard, la gamme est simplifiée avec seulement trois niveaux : Active, Allure et Féline. À noter que les deux derniers s’enrichissent des aides au stationnement et de la caméra de recul.
En octobre 2016, le deuxième opus est lancé, avec le succès qu’on lui connaît.
Le restylage en images
Afin de visualiser les évolutions, voici les différences en images. Vous trouverez la « phase 1 à gauche (en haut sur mobile) et la « phase 2 » à droite (en bas sur mobile).
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