C’est une véritable épidémie. En quelques années, les candidats au saint des saints de l’automobile rentable et de la marge confortable se sont multipliés. Dernière postulante en date à vouloir se faire une place au soleil du premium, Lancia vient d’annoncer son plan d’ici 6 ans. Y aura-t-il bientôt plus de constructeurs premium sur la planète auto que de marques généralistes, alors que les CSP + sont beaucoup moins nombreux que la classe moyenne ?
Mercredi, j’ai reçu un mail de la Ligue de défense des conducteurs qui commençait par : « Madame, Monsieur, Nous n’avons pas un seul instant à perdre. »
La bascule presque inéluctable du vieux continent vers la voiture électrique en 2035 sonne le glas de l'automobile en Europe selon certains. Et si, bien au contraire, elle marquait le début d'une nouvelle ère qui pourrait attirer vers nous tous les constructeurs de la planète ? En commençant par General Motors qui entend bien revenir, 5 ans après son départ.
Avant le bolide 100 % électrique promis pour 2025, Ferrari vient de lâcher une hybride assez étonnante qui devrait réconcilier les tifosis avec le silence et les kilowatts.
Elle devient obligatoire dans tous les modèles neufs. Mais on a beau chercher en quoi elle entravait nos libertés, on n'a pas trouvé. Du coup, nous nous sommes demandé qu'elle était réellement son utilité, mais on n'a pas trouvé non plus. La boîte noire : une techno inutile pour tous, sauf pour les assureurs.
On commence à en voir beaucoup de cette minuscule voiture électrique à 7 000 €, taillée pour la ville et pour sauver la planète. Sans trop y croire, j’avais parié sur son succès. Il est au rendez-vous, mais n’est pas celui que j’espérais.
Engluée dans son manque de rentabilité, la marque dieppoise va petit à petit n'être plus que l'ombre de son ombre. Autopsie d'un constructeur emblématique qui va disparaître sans le dire, et se fondre dans le paysage du rebadgage et des versions sportives d'autres modèles. Une histoire qui semble bégayer chez Alpine.
Alors que nous n’avons jamais eu à ce point besoin de voitures électriques, celles-ci vont bientôt manquer. Faut-il gérer la pénurie en les réservant à ceux qui en feront le meilleur usage ?
Après avoir abandonné la fabrication de sa berline Malibu, au profit de ses SUV, Chevrolet fait volte-face et relance les chaînes de sa bonne vieille tricorps. Car ses clients, plutôt que d'acheter les crossovers de la marque, se sont tournés vers les constructeurs japonais et coréens qui, quant à eux, continuent de produire des berlines. Cette histoire venue d'Amérique pourrait-elle advenir chez nous ?
Guerre en Ukraine, urgence climatique, dépendance énergétique, réserves en baisse, flambées des prix, consommer moins de pétrole n’a jamais été aussi urgent. Alors, comment l’économiser ? En le subventionnant ?