Les voitures électriques ressemblent aux thermiques jusque dans leurs gabarits absurdes et leur gloutonnerie. L’automobile se convertit mais ne se réinvente pas, se condamnant ainsi à être de plus en plus indésirable et inaccessible. Il faut remettre l’imagination au pouvoir.
Quand un aréopage d’experts du climat, d’économistes, d’historiens et d’ingénieurs se réunissent pour signer une tribune, on se précipite, avide de connaître leurs solutions. Mais au bout du bout de leur texte, ils ne proposent, pour décarboner nos routes, que des actions déjà entreprises ou en voie de l’être et la création d’un énième comité Théodule pour réfléchir à la question. Autant ne rien faire.
À quoi peut bien servir de dégonfler les pneus des SUV ? Est-ce à des militants écologistes de régir le parc automobile ? Ou à l’État qui a laissé pulluler ces engins inutilement gros et lourds, polluants et dangereux ?
L'inventeur du smartphone, c'est lui, mais le petit téléphone canadien à touches n'aura pas survécu aux Iphone et autres Android. De la même manière, la Renault Zoe, précurseuse dans son domaine et commercialisée en 2013, n'a pas su progresser suffisamment pour rester dans l'air du temps.
L’industrie automobile française (et européenne) réussira-t-elle sa conversion à la motorisation électrique ? La semaine dernière, l’actualité avait de quoi rendre optimiste. Mais prudence, il ne faut pas que la voiture électrique nous convertisse trop vite.
Invitée de FranceInfo la semaine passée, Marine Tondelier a expliqué « qu’on a un problème de rapport à la bagnole dans ce pays, qui est en partie subi ». Et si, sur ce point au moins, la patronne des Verts voyait juste ?
La prochaine grande Renault aura un nom d’avion de chasse. Mais pas celui que vous croyez : c’est dans les vieux Caudron que le losange cherche désormais son inspiration.
En tentant une mesure de protectionnisme, le président de la République tente de manœuvrer comme Joe Biden et son IRA. Comme lui, il envisage un programme destiné, entre autres, à empêcher les constructeurs chinois d'envahir le marché local. Mais la France n'est pas l'Amérique.
Les chiffres du marché de la voiture électrique ne sont pas rassurants. Nos constructeurs français et européens sont-ils en train de se faire prendre en tenaille entre LA marque américaine et les constructeurs chinois ?
La voiture serait un symbole d’évasion, de liberté et d’autonomie. C'est du moins ainsi qu'on nous la vante depuis qu'elle existe, du moins depuis sa démocratisation. Autant d’adjectifs qui collent parfaitement à la jeunesse, adepte de l’émancipation des parents et de la société à papa. Pourtant, lorsque l’on demande aux juniors dans quelle entreprise ils souhaiteraient faire leur stage de fin d'études, l’automobile arrive loin, très loin derrière d’autres secteurs. Qu’est ce qui cloche au royaume de la bagnole ?