Blues For Findlay
Le Blues For Findlay c'est surtout toute la communauté motarde qui l'a ce blues depuis samedi soir alors que l'on apprenait le décès à son domicile de Vaucresson (Hauts-de-Seine), à l'âge de 71 ans de Jack Findlay.
Il fut l'un des héros de l'unique Grand-Prix de Paris et personnage centrale du film racontant son aventure extraordinaire que nous devons au français Jérôme Laperrousaz : Continental Circus (tourné en 1969 avec une BO de Gong incluant le titre "Blues For Findlay" justement).
Le pilote de légende australien au casque "floqué" d'un kangourou aura eu ses heures de gloires et une seule minute de silence observée sur le circuit Bugatti, dimanche au Mans avant le départ des courses du Grand Prix de France. Ce vrai symbole de vélocité australienne est aussi certainement honoré par celle de ses "petits enfants" de la piste actuels (Bayliss, Stoner et Vermeulen).
Il a été le premier pilote à gagner sur une moto deux temps et à apporter à Suzuki sa première victoire en 500cc (Grand Prix d'Ulster 1971). Durant sa carrière, entre 1958 et 1978, il a remporté trois victoires et 24 podiums dans la catégorie reine.
Vice-champion du monde en 1968 derrière l'Italien Giacomo Agostini, Jack Findlay avait remporté le Championnat du monde Formule 750 en 1975. La plus belle victoire a ses yeux fut arriva en 1973 lorsqu'il bat Barry Sheene au fameux Tourist Trophy. Après sa retraite sportive en 1978, à 43 ans s'il vous plaît, il avait été directeur technique de MotoGP.
«La moto ne m'intéresse pas en dessous des 200 km/h» ( Libération du 12 mai 2000), il fut donc le premier à passer les 300 km/h alors pilote essayeur chez Michelin après sa longue carrière en compétition.
Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille de Jack Findlay.
Celle du sang et celle de la moto qui ne faisait qu'une pour ce pionnier de la moto, ce "guerrier" comme le définissait Randy Mamola.
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