En place depuis 2012 sur les routes françaises, les radars tronçons tels que nous les connaissons actuellement devraient progressivement disparaître.Selon l’association « 40 millions d’automobilistes », ce type de radars, capables de mesurer la vitesse moyenne de circulation d’un véhicule entre deux points de contrôle serait ainsi victime de « l’indécente course à la rentabilité menée par les autorités françaises. »La centaine d’appareils en place depuis une dizaine d’années maintenant sur le bord des routes françaises nécessite en effet régulièrement des réparations, plus coûteuses que pour un radar classique du fait même de leur conception. Mis à mal lors du mouvement des "Gilets Jaunes", de nombreux radars de ce type n'ont d'ailleurs pas été réhabilités depuis.Selon l’association d’automobilistes, ils sont également beaucoup moins productifs en matière de verbalisation, avec, « en moyenne moins de 5 000 flashs par unité et par an, contre 14 000 pour un radar autonome par exemple. »Si l’actuelle génération de radars tronçons semble ainsi vouée à disparaître progressivement, d’après le site spécialisé Radar-Auto, la Sécurité Routière aurait déjà prévu de les remplacer par de nouveaux modèles. Attendue pour 2016, cette bascule ne devrait finalement pas aboutir avant 2025.