Les guenilles meurtries de la défaite de Valence synonymes de dépouilles opimes d'un titre perdu par Valentino Rossi au profit de son rival Nicky Hayden, avaient été mises aux enchères pour une œuvre de bienfaisance. En l'occurrence, le bénéfice de cette vente était destiné au financement nécessaire à la rénovation d'un centre pour enfants malades.Belle initiative s'il en est, mais comme la période se prête aux contes, en voici un qui arrive à point nommé en cette veille de Noël. Si les bénéfices de cette démarche était jusque là estimés à presque 35 000 euros, répartis en 24 330 euros pour la combinaison et les gants et 10 150 euros pour des bottes acquises par un Français, voilà qu'à l'heure du bilan, la somme est passée à 71 000 euros.Un miracle du Père Noël ? Qui donc a déposé au pied du sapin de cette association ce surplus salvateur ? Ni plus ni moins qu'un sponsor personnel de Rossi, Kerakoll. Ce blason a mis 60 000 euros dans la corbeille, lui qui s'était engagé à racheter à presque trois fois le prix, la combinaison et les gants. Voilà qui est fait. Et bien fait.