Le rendez-vous du Moto GP avec Indianapolis, dès ce week-end, sera sans aucun doute riche en enseignements et autres révélations. Jorge Lorenzo devrait y donner un éclairage définitif sur son avenir qu'il conjuguera en rouge au sens commun ou avec Rossi au sens propre, mais aussi, de la Commission des Grands Prix devrait enfin sortir quelque chose de concret sur la recette technique à mettre en ordre pour qu'enfin, le plateau du Moto GP soit digne d'un statut d'élite.A ce titre, on attend de ce que va accoucher un MSMA qui a été informé à Brno que son puissant membre Honda ne goûtait pas du tout à l'idée de louer des moteurs à des écuries libres de leur châssis, tandis que la FIM regarde de près cette histoire de 1 000cc qui ne manquerait pas de provoquer une guerre d'extermination avec le mondial Superbike.La marge de manoeuvre est donc ténue tandis que le sujet est essentiel puisqu'il conditionne, ni plus ni moins, la survie de la grille de départ de la catégorie reine. Vito Ippolito, le Président de la FIM, en a d'ailleurs bien conscience et il n'a pas hésité dernièrement à suggérer de se passer de l'avis du blason ailé pour mieux encourager les autres constructeurs à louer leur bouilleur: « Cela créerait de la concurrence et peut être que le Honda est le plus onéreux. Nous devons attendre la réponse du MSMA. Mais d'une manière ou d'une autre, le nombre de participants en Moto GP doit augmenter. »