La fin de saison approche et avec elle l'heure des comptes. Au moment où les toutes dernières places en Moto GP sont à attribuer, chaque geste a son importance. D'autant plus qu'il reste encore pas mal de candidats dans l'expectative pour peu de postes encore vacants. Parmi eux se trouve Shinya Nakano, qui, en une saison est passé du statut de très bon espoir du milieu à celui de déception majeure.Encore pilote Kawasaki la saison dernière il pensait définitivement s'imposer parmi les vainqueurs de Grand Prix en signant pour une Honda en Michelin. Las ! Shinya a rejoint le couple au moment de la pire année de leur existence commune.Mais du côté de son team, si l'on reconnaît cette conjoncture défavorable, on ne veut pas en faire une excuse absolutoire. Alors que des négociations d'alliance avec le team Scot venu de la 250 est en phase d'aboutir avec un pilote comme Dovizioso dans la corbeille, le boss Gianluca Montiron ne fait pas dans le sous entendu au sujet de son actuel poulain : « Nous sommes au point où nous avons besoin de résultat pour savoir si l'on continue comme ça où si l'on s'oriente vers une autre voie. »« Il est vital que nous fassions bonne figure à Estoril et à Motegi, circuit de nos partenaires techniques, du HRC à Konica Minolta. » L'enjeu vital semble tourner autour de cette enseigne qui voudrait suivre Nakano. Ce qui agace Montiron alors que Gresini observe et reste prêt à bondir pour embaucher à la fois Nakano et le sponsor. C'est dans cette ambiance de quitte ou double que le pilote japonais va aborder la fin de saison. Car il peut tout aussi bien se retrouver au final au chômage technique.