En compagnie de ses troupes au Qatar et tout juste après avoir soufflé les cinquante deux bougies de son gâteau d'anniversaire en guise de désert, Hervé Poncharal, qui est aussi le plus haut représentant de l'IRTA, soit l'association des teams qui ont épousé la cause du Moto GP, s'est laissé à la confidence sur le concept du Grand Prix nocturne.Un format que l'élite de la vitesse moto a été la première à innover l'an passé, sur ce même tracé de Losail, avant d'être ensuite imitée, notamment par la Formule 1. Pour le boss Tech3, il n'y a pas à tergiverser, la course nocturne assure, paradoxalement, une plus grande visibilité et se doit d'être généralisée lorsque l'on est amené à visiter de lointaines contrées:"Un des attraits important bénéficie d'abord au public en offrant une diffusion TV en prime time" déclare Hervé. "Ce dimanche soir, le grand public va ainsi pouvoir se régaler en regardant la course en direct à 22H00, un dimanche de Pâques, et l'audience sera bien meilleure qu'en plein après-midi.""L'intérêt médiatique est donc conséquent et profite également aux sponsors. En effet, le championnat du Monde MotoGP a été le premier à innover dans ce sens, tandis que la plupart des compétitions sportives ou des événements culturels sont déjà le plus souvent diffusés en soirée.""L'autre grand intérêt d'un Grand Prix de nuit est le rendu visuel : les spectateurs comme les photographes sont tous unanimes : l'éclat des couleurs, les étincelles de la vitesse sont bien plus impressionnantes et l'impact des images avec. Alors deux ou trois Grands Prix de nuit serait un plus à moyen terme pour le championnat Moto GP." Certes, mais avec les infrastructures qu'elles supposent, l'organisation de ces courses là n'est pas non plus donnée tandis qu'il suffira d'une ondée pour tout faire annuler.