Après la réaction de McWilliams sur le retrait de son employeur, Ilmor, voici celle de son binôme, Andrew Pitt.Et l'Australien, produit du SuperSport et pilote officiel Yamaha en Superbike l'an dernier ne cache pas sa déception. Il se dit même « anéanti » par cette nouvelle. Pourtant, dit-il, lorsqu'il a signé, il avait eu des assurances que la structure avait un budget pour assurer au moins une saison. Mais l'absence de sponsor a fini par faire apparaître que les fonds propres ne suffiraient pas à maintenir l'écurie à flot.Pitt a été amèrement surpris par le coup de fil reçu annonciateur de retrait d'un Mario Illien qui l'appelait toujours jusque là pour échanger avec lui des données techniques. Par ailleurs, le matériel avait été embarqué du Qatar vers l'Espagne où les camions attendaient le reste du team. Les options pneumatiques pour Jerez avaient même été avancées avec Michelin.Mais Andrew Pitt est philosophe et sait que ce genre de galère fait partie du milieu. Il souhaite maintenant rebondir au plus vite. Il a su dans un passé très récent montrer son réel potentiel en Superbike. Y serait- il déjà oublié ?