Kevin Schwantz a bien la ferme intention d'entrer dans le paddock du Moto GP l'année prochaine. L'icône de Suzuki n'a d'ailleurs de cesse de faire le siège devant le bureau des pontes d'Hamamatsu pour avoir sa GSV-R à lui, mais depuis un petit moment déjà il se heurte à un mur de silence officiel. Et les bruits de couloir ne sont guère engageants. Car il semblerait bien que Suzuki ait définitivement renoncé à fournir une de ses machines à un team privé. Tout au plus y aura-t-il un trio au sein de l'écurie d'usine.Du coup Kevin Schwantz a posé un ultimatum à Suzuki en date du 28 juillet prochain. L'Américain a proposé son plan. Un budget alimenté par un pétrolier texan, une structure montée par Aspar Marinez et Ben Spies comme pilote. Et en 2009, une seconde moto engagée.Les moyens semblent donc être là, et pourtant, Suzuki fait la sourde oreille. Situation pour le moins incongrue de voir que tout est réuni au niveau du budget pour que ça fonctionne et qu'il ne manque plus que la moto. Généralement, c'est le contraire qui prévaut dans le milieu.Ce serait donc au niveau politique que le blocage se situe. Paul Denning verrait-il d'un mauvais œil cette structure parallèle et aurait-il convaincu les Japonais de son inutilité ? Réponse le 28 juillet.