Nos Gaulois ont été satisfaits des conditions dans lesquelles ils ont été mis pour affronter pour la première fois la nuit avec leur Moto GP. Les organisateurs qataris ne se sont décidément pas loupés dans leurs calculs et leur dispositif d'éclairage a quasiment fait oublier ces conditions historiques, la préoccupation des pilotes se retrouvant dans le domaine technique éprouvé du mariage des pneus avec la température de la piste.« Au début, c'était étrange » commence Randy. « C'est spécial de se rendre compte qu'en dehors de la piste, tout est plongé dans le noir. Mais je n'ai pas eu de souci particulier, même pas avec le phénomène de l'ombre. » Un paramètre qui a néanmoins été relevé par certains. "Les conditions fraîches me vont et nous avons de bons réglages sur la moto. C'est sur les pneus que nous allons nous concentrer. »Moins rapide, Sylvain n'était pas pour autant plus critique sur cette piste éclairée : « Je peux nous garantir que dès que vous entrez sur la piste, vous ne vous rendez même pas compte qu'il fait nuit. Le dispositif est parfait. Le seul écueil viendra peut être de la fraîcheur ambiante et du vent qui ramène du sable. Mais tour après tour, on s'adapte. C'est du côté des pneus que l'on doit travailler. Il faut trouver la meilleure gomme pour ces conditions. »Que ce soit sous la chaleur du soleil ou la froidure d'un ciel étoilé, les soucis s'avèrent finalement être parfaitement identiques pour les protagonistes du Moto GP.