Au sujet des radars c'est un pavé lancé dans la mare, ce qui est naturel venant d'un canard surtout s'il est déchaîné. Figurez-vous que l'on apprend au moment où les route des vacances s'ouvrent qu'un radar sur cinq planté sur le bord de nos routes serait défectueux. Entre panne, déprédation ou encore tut simplement retard dans la certification, l'engin qui jongle entre sécurité et fiscalité routière ne serait ni infaillible ou encore imperturbable.Un comble lorsque l'on sait qu'il est le cheval de bataille des gouvernements pour traquer l'usager de la route déviant, à commencer par le dernier qui a annoncé le chiffre de 4 250 de ces édicules portés sur l'immortalisation de l'écart avant la fin de cette année. D'où cette question : pourquoi agrandir la famille plutôt que de s'occuper des plus malades de ses membres ?Côté autorité, on dégaine la communication, ce qui trahit néanmoins un certain problème. D'abord, on le réduit de 20 à 10%. Ensuite, on précise que la Sécurité Routière qui a changé de prestataire pour la maintenance des radars il y a 6 mois. Le marché a été attribué pour deux ans à partir du 1er février 2013 pour un montant de 41 millions d'euros à deux nouvelles entreprises. La vie de radar n'est, enfin, pas une sinécure : 80% d'entre eux ont déjà subi des actes de malveillance.