Dix ans, cela faisait dix ans que Carlos Checa n'était pas monté sur la plus haute marche d'un podium. La faute sans doute à un acharnement à vouloir rester dans une catégorie reine de la vitesse moto qui ne lui a offert, après 220 Grands Prix, que deux concrétisations du temps des 500cc. A Montmelo en 1996 et à Jarama en 1998. Si bien que cette double victoire américaine en mondial Superbike lui apporte sa première réalisation significative hors de ses frontières.Et comme à ce bonheur s'ajoute le fait de faire un carton plein au championnat en profitant de la débâcle de son rival jusque là dominateur, le pilote Honda Ten Kate ne pouvait qu'afficher un visage radieux alors que le blason ailé enregistrait là sa centième victoire en mondial Superbike.«Dix ans sans gagner et maintenant deux d'un coup ! Pour l'une ou l'autre raison, en, Moto GP, je n'ai jamais eu l'occasion de m'imposer. Or je veux toujours gagner et c'est pour ça que je suis venu en Superbike cette année. Sur la fin, j'avais plus de mal à gérer ma tête que mes pneus ! Je dédicace ces succès à mon ami Wayne Rayney. »Carlos sera-t-il celui qui, venu des Grands Prix, remportera le championnat du mondial Superbike dès sa première saison ? Troy Bayliss qui, lui, veut partir en retraite couronné, ne l'entend sans doute pas de cette oreille.