Ce week-end le Superbike débarque à Monza. Un rendez-vous en Italie on ne peut plus sensible puisque toutes les structures majeures du paddock des Flammini ont leur base de l'autre côté des Alpes. Il ne s'agira donc pas de rater sa prestation, et si l'on s'attend à un duel entre Aprilia et Ducati que l'on espère arbitrer par BMW, il ne faudra pas oublier les gars de Yamaha, qui imaginent aussi donner le ton dans ce qui sera une bataille pour la meilleure vitesse de pointe.Si Eugène Laverty connait le tracé de par son expérience en Supersport, il 'en est pas de même pour un Marco Melandri qui n'a pas foulé ce circuit, aussi qualifié de temple, depuis le temps lointain où il découvrait la compétition avec une 125: « Je n'ai en fait couru à Monza qu'en 125, sur une Honda, au début de ma carrière. Je n'avais pas d'expérience, et je me souviens que ce fut un weekend très compliqué. Je n'ai fait que cinq tours en essais en conditions sèches. Au départ de la course, il pleuvait et je suis tombé à la première chicane. Cette fois, ce sera différent » promet le pensionnaire de la R1 qui doit se racheter de sa bévue de la seconde manche d'Assen. Une chute qui lui a coûté cher en précieux points pour la course au titre mondial.Le team officiel de la marque d'Iwata prend d'ailleurs les choses si au sérieux, qu'il a dépêché le week-end passé un commando sur le site qui était alors le théâtre d'un rendez-vous du championnat d'Italie de la spécialité. C'est l'homme à tout faire pour l'écurie, qui est aussi transalpine et basée à quelques kilomètres du circuit, Alessandro Gramigni, ancien champion du monde de la 125, qui s'y est collé en compagnie du directeur technique Galbusera. Pas moins ! Marco Melandri est même venu jeté un oeil sur les travaux le vendredi matin. On n'a donc franchement pas l'intention de jouer les figurants chez Yamaha lors de ce week-end du mondial à Monza.