Un sacre réalisé en grande pompe puisqu’acquis au terme d’une victoire arrachée au compatriote Jules Cluzel. Le pilote Yamaha a ainsi concrétisé pour la seconde fois de l’année tandis que Kenan Sofuoglu prend une troisième place héroïque puisque revenant d’une triple fracture du bassin déplorée après une violente chute au Mans le mois dernier.Et comme le Turc avait été victime durant l’hiver d’un accident à l’entraînement, il n’a participé qu’à huit épreuves sur douze. Avec, tout de même cinq victoires de rang conquises dès son retour, il s’incline plus qu’avec les honneurs. Le bonheur est dans le camp de Mahias qui rejoint Sébastien Charpentier (sacré en 2005 et 2006), Fabien Foret (2002), et Stéphane Chambon (1999) au panthéon du Supersport.Il lui aurait suffi de terminer onzième pour assurer son succès. Mais Mahias l’a joué jusqu’au bout en prenant tous les risques pour la victoire. Non, ce n’est pas un titre au rabais qu’a décroché le pilote de 28 ans.C'est même son second titre mondial après celui d'Endurance en 2016...