Coronavirus : le pétrole dégringole, le prix des carburants baisse
Les inquiétudes liées à la propagation du coronavirus entraînent une chute des cours de l'or noir. À la pompe, les prix ont déjà commencé à baisser.
Le coronavirus pèse sur l'économie mondiale. Parmi ses effets, une chute des cours du pétrole. Le prix du baril de Brent, référence en Europe, a commencé a baissé dès le début de l'épidémie, il y a deux semaines. Le recul s'est accéléré ces derniers jours alors qu'il y a maintenant en Chine plus de morts dus à ce virus qu'à l'épidémie de Sras.
À 16 heures ce lundi 3 février, le baril de Brent était à 56 $, au plus bas depuis un an. Il y a une semaine, il était à 62 $, début janvier il était à 68 $. Les cours sont plombés par le ralentissement de l'économie chinoise, l'Empire du Milieu étant le premier importateur et deuxième consommateur de pétrole du monde.
À cela s'ajoute une baisse de la demande de la part des compagnies aériennes, certaines ayant suspendu les vols vers la Chine. En conséquence, les pays membres de l'Opep, les exportateurs d'or noir, ont décidé de se réunir cette semaine. Ils tenteront de trouver une solution pour enrayer la chute. Sans surprise, cela passera par une baisse de la production !
Autre effet, plus agréable, c'est le recul des prix à la pompe, et de belle manière. En une semaine, le gazole a perdu près de 3 centimes au litre, le sans-plomb 95 E10 deux centimes. Au relevé du 31 janvier, le gazole coûtait ainsi en moyenne 1,4343 €, le 95 E10 1,4914 €. Le recul a toutefois commencé avant les effets de l'épidémie. Au 10 janvier, le gazole était à 1,49 €, le 95 E10 à 1,53 €.
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